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Drogue : Bachelot réfléchit à des «salles de shooting»

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Drogue : Bachelot réfléchit à des «salles de shooting»  Empty Drogue : Bachelot réfléchit à des «salles de shooting»

Message par Admin Jeu 22 Juil - 20:54

Face aux infections qui menacent les toxicomanes, la ministre va engager une concertation sur ce sujet controversé.

Les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse, notamment d'héroïne, mais aussi de toutes sortes d'autres produits, sont particulièrement menacés par des infections chroniques, hépatite C, B, sida. Malgré une politique active de réduction des risques menée en France depuis 1987 (vente libre des seringues, programmes d'échanges, traitements de substitution) la situation reste problématique. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a annoncé ce lundi, lors de la 18e conférence mondiale sur le sida qui se termine demain à Vienne, qu'elle allait engager une concertation sur ce que l'on appelle communément les «salles de shooting». «L'Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale, NDRL) a émis une recommandation favorable à la mise en place expérimentale de ce qu'il faudrait mieux appeler des centres de consommation supervisés, a-t-elle déclaré. Nous allons prendre en considération cet avis et engager une concertation avec tous les partenaires concernés, et notamment les collectivités locales. Je sais que Paris et Marseille ont entamé, de leur côté, des réflexions sur le sujet. Ces dispositifs n'ont pas pour but de dépénaliser l'usage de drogue. Il s'agit ici, avant tout d'un enjeu sanitaire…»

Réclamé de longue date par certaines associations, ce projet, qui n'en est qu'au stade de la réflexion, suscite d'ores et déjà de multiples questions : quels sont les bénéfices attendus ? Quels sont les risques? Quel message symbolique sera entendu par les groupes vulnérables? Quel effet sur la consommation de drogues? La déclaration de la ministre suscite déjà beaucoup de réactions.

Début juillet, l'Inserm a rendu publique une expertise collective sur la réduction des risques chez les consommateurs de drogues. Il y aurait en France entre 210.000 et 250.000 «usagers problématiques de drogues» longtemps appelés toxicomanes, utilisant héroïne, cocaïne, amphétamines… Il s'agit d'une population aux trois quarts masculine, souvent affectée de troubles psychiatriques, et en difficulté sociale. Le risque de décès dans ce groupe est cinq fois plus élevé que pour la tranche d'âge équivalente. Près de 60% de ces «usagers» seraient concernés par l'hépatite C, 11% par le virus du sida, 8% par l'hépatite C. Le partage de matériel lié à l'injection constitue le risque majeur - mais pas le seul - de transmission d'infection. Si l'expertise collective de l'Inserm (réalisée par un collectif de psychiatres, épidémiologistes, addictologues…) examine toutes les stratégies possibles pour réduire les risques, elle analyse en particulier l'impact des centres d'injections supervisés (CIS).

«Les centres d'injection supervisés sont des structures où les usagers de drogues par injection peuvent venir s'injecter des drogues - qu'ils apportent - de façon plus sûre et plus hygiénique, sous la supervision d'un personnel qualifié , expliquent les experts de l'Inserm. Ces centres poursuivent des objectifs de réduction des risques pour les usagers et la communauté, dans les domaines de la santé publique et de l'ordre public.» Historiquement, de tels centres ont vu le jour en Suisse il y a dix ans, du fait de l'augmentation de la consommation de drogues par injection, de l'épidémie de sida et d'hépatites, et du nombre croissant de consommateurs en grande précarité, s'injectant des drogues dans l'espace public. Huit pays autorisent de tels centres : l'Allemagne, l'Australie, le Canada, l'Espagne, le Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, la Suisse.

Des centres très fréquentés à proximité des lieux de «deal»

L'analyse de la littérature scientifique évaluant ces centres montre qu'ils sont très fréquentés lorsqu'ils se trouvent à proximité des lieux de rencontre des sujets et de «deal» et qu'ils offrent une large couverture horaire. «Ils permettent une intervention rapide en cas d'overdoses. Aucune overdose mortelle n'a été enregistrée dans un CIS malgré des millions d'injections pratiquées, peut-on lire dans le rapport de l'Inserm. Les CIS assurent une promotion de l'hygiène, la mise à disposition de matériel stérile et également une supervision de l'injection, parfois l'enseignement de techniques plus sûres.» Par ailleurs, les usagers de ces centres entreraient plus souvent ensuite dans un traitement pour leur dépendance. Aucune conclusion ne peut être tirée sur l'influence de ces centres sur le taux d'hépatites ou de HIV, du fait du manque d'études pour l'instant. Aucune donnée ne permet de dire si de tels centres augmentent ou diminuent la consommation de drogues. «La mise en place des CIS a presque toujours donné lieu à des débats et souvent à des oppositions, de la part des commerçants, de riverains ou de la police, notent les rapporteurs. Dans la plupart des cas, ces problèmes s'atténuent avec le temps…» À défaut de guérir les drogués, faut-il les accompagner? Telle est la question à laquelle la concertation devra répondre.


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Drogue : Bachelot réfléchit à des «salles de shooting»  Empty Re: Drogue : Bachelot réfléchit à des «salles de shooting»

Message par Admin Jeu 22 Juil - 20:58

Bon moi personnellement, je reste perplexe à cet article... Il a des avantages sanitaires c'est vrai, mais de là à montrer comment on se drogue... J'ai un peu de mal à voir les avantages de ce système.

Je les imagine ayant eu leurs doses de drogues, de sortir du centre, prendre la voiture et de se planter dans un fossés ou pire : Faucher une famille ou un accidents graves de voitures. Comme dit dans l'article, les consommateurs de drogues, on des troubles psychologique plus ou moins graves, qu'est ce qui nous garantie qu'ils ne feront aucun mal aux passants ?

Ca serait intéressant de voir comme marche ces centres à l'étranger. Têtre que ça provoque un déclic quant à la consommation de drogues.
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