Ebola est « une urgence de santé publique de portée mondiale »
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Ebola est « une urgence de santé publique de portée mondiale »
L’Organisation mondiale de la santé passe à la vitesse supérieure. Ebola est « une urgence de santé publique de portée mondiale », et tous les pays doivent lutter ensemble contre l’épidémie.
« Une urgence de santé publique de portée mondiale. » L’épidémie du virus Ebola qui fait rage en Afrique de l’Ouest passe un nouveau palier, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est déterminée à la prendre au sérieux. Dans un communiqué, elle a appelé à la solidarité internationale.
Une menace mondiale
Le comité d’urgence de l’OMS s’est réuni ces mercredi et jeudi à Genève (Suisse) pour évoquer la situation en Afrique de l’Ouest et dans le monde. Ses conclusions sont sans appel : à l’heure où deux malades ont été rapatriés aux Etats-Unis, un en Espagne, tandis qu’une personne a été traitée en Arabie saoudite, la menace est mondiale. Le Commissaire européen chargé de la santé, Tonio Borg, estime qu’un risque de propagation en Europe est « extrêmement faible » en raison du faible nombre d’échanges Europe/Afrique de l’Ouest et du mode de transmission du virus. Les autorités américaines se montrent moins optimistes : « Nous vivons dans un monde où nous sommes tous connectés et, inévitablement, il y aura des voyageurs, des ressortissants américains et d'autres qui se rendront dans ces pays (...) et reviendront ici avec des symptômes », a reconnu Tom Frieden, directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Une situation critique en Afrique
Côté Afrique, la situation se complique encore : l’OMS dénombre désormais 1 711 cas cumulés, dont 932 mortels. La Sierra Leone a placé deux villes en quarantaine. Le Nigeria, où 7 cas sont désormais signalés, déplore deux décès dans sa capitale, Lagos. Le premier venait du Liberia, le second concerne une infirmière qui a soigné ce patient. Au total, 70 personnes sont sous étroite surveillance, dont la moitié en quarantaine. Mais la tension est à son comble : Lagos est la ville la plus peuplée du continent (20 millions d’habitants).
La présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a quant à elle décrété « des mesures extraordinaires » et proclamé l’état d’urgence pour 90 jours. L’armée devra limiter les mouvements de populations et contrôler les accès à Monrovia, la capitale. Selon la présidente, « l'ignorance, la pauvreté, ainsi que des pratiques culturelles et religieuses bien ancrées continuent à exacerber la propagation de la maladie, en particulier en province. » La Sierra Leone aussi limite la circulation, ferme boîtes de nuit, salles de cinéma et vidéos-clubs, et instaure des règles d’inhumation strictes : « les malades d’Ebola qui meurent doivent être inhumés sur le lieu de leur décès », a affirmé la présidence.
L’OMS appelle à la solidarité internationale
A l’OMS, seule la coopération permettra de mettre fin au fléau : « Une réponse internationale coordonnée est essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale d’Ebola », a martelé le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. Avec ces mots, elle incite à la vigilance de chaque pays, mais elle fait aussi appel à la solidarité internationale. Les pays touchés par Ebola « ne peuvent pas y faire face par eux-mêmes. » Les Etats-Unis sont déjà très présents sur le terrain : en Guinée, les CDC testent avec le gouvernement des examens médicaux pour chaque personne sortant du pays. Le Nigeria, de son côté, a contacté le pays pour lui demander un accès au sérum testé à Atlanta (Géorgie, Etats-Unis).
Et si les Etats-Unis, comme la France, ont déconseillé à leurs ressortissants de voyager vers l’Afrique de l’Ouest, l’OMS se montre plus mesurée. Pas question de restreindre les échanges d’hommes ou de biens, mais « les Etats doivent se préparer à détecter et traiter des cas de malades Ebola. » L’Hexagone a déjà mobilisé plusieurs hôpitaux dans ce but. Les gouvernements devront aussi « faciliter l’évacuation de leurs ressortissants, en particulier les personnels médicaux, qui ont été exposés à Ebola. »
source : pourquoi docteur
« Une urgence de santé publique de portée mondiale. » L’épidémie du virus Ebola qui fait rage en Afrique de l’Ouest passe un nouveau palier, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est déterminée à la prendre au sérieux. Dans un communiqué, elle a appelé à la solidarité internationale.
Une menace mondiale
Le comité d’urgence de l’OMS s’est réuni ces mercredi et jeudi à Genève (Suisse) pour évoquer la situation en Afrique de l’Ouest et dans le monde. Ses conclusions sont sans appel : à l’heure où deux malades ont été rapatriés aux Etats-Unis, un en Espagne, tandis qu’une personne a été traitée en Arabie saoudite, la menace est mondiale. Le Commissaire européen chargé de la santé, Tonio Borg, estime qu’un risque de propagation en Europe est « extrêmement faible » en raison du faible nombre d’échanges Europe/Afrique de l’Ouest et du mode de transmission du virus. Les autorités américaines se montrent moins optimistes : « Nous vivons dans un monde où nous sommes tous connectés et, inévitablement, il y aura des voyageurs, des ressortissants américains et d'autres qui se rendront dans ces pays (...) et reviendront ici avec des symptômes », a reconnu Tom Frieden, directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Une situation critique en Afrique
Côté Afrique, la situation se complique encore : l’OMS dénombre désormais 1 711 cas cumulés, dont 932 mortels. La Sierra Leone a placé deux villes en quarantaine. Le Nigeria, où 7 cas sont désormais signalés, déplore deux décès dans sa capitale, Lagos. Le premier venait du Liberia, le second concerne une infirmière qui a soigné ce patient. Au total, 70 personnes sont sous étroite surveillance, dont la moitié en quarantaine. Mais la tension est à son comble : Lagos est la ville la plus peuplée du continent (20 millions d’habitants).
La présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a quant à elle décrété « des mesures extraordinaires » et proclamé l’état d’urgence pour 90 jours. L’armée devra limiter les mouvements de populations et contrôler les accès à Monrovia, la capitale. Selon la présidente, « l'ignorance, la pauvreté, ainsi que des pratiques culturelles et religieuses bien ancrées continuent à exacerber la propagation de la maladie, en particulier en province. » La Sierra Leone aussi limite la circulation, ferme boîtes de nuit, salles de cinéma et vidéos-clubs, et instaure des règles d’inhumation strictes : « les malades d’Ebola qui meurent doivent être inhumés sur le lieu de leur décès », a affirmé la présidence.
L’OMS appelle à la solidarité internationale
A l’OMS, seule la coopération permettra de mettre fin au fléau : « Une réponse internationale coordonnée est essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale d’Ebola », a martelé le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. Avec ces mots, elle incite à la vigilance de chaque pays, mais elle fait aussi appel à la solidarité internationale. Les pays touchés par Ebola « ne peuvent pas y faire face par eux-mêmes. » Les Etats-Unis sont déjà très présents sur le terrain : en Guinée, les CDC testent avec le gouvernement des examens médicaux pour chaque personne sortant du pays. Le Nigeria, de son côté, a contacté le pays pour lui demander un accès au sérum testé à Atlanta (Géorgie, Etats-Unis).
Et si les Etats-Unis, comme la France, ont déconseillé à leurs ressortissants de voyager vers l’Afrique de l’Ouest, l’OMS se montre plus mesurée. Pas question de restreindre les échanges d’hommes ou de biens, mais « les Etats doivent se préparer à détecter et traiter des cas de malades Ebola. » L’Hexagone a déjà mobilisé plusieurs hôpitaux dans ce but. Les gouvernements devront aussi « faciliter l’évacuation de leurs ressortissants, en particulier les personnels médicaux, qui ont été exposés à Ebola. »
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oumsarah- Posteur confirmé(e)
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