La réforme de l’assurance maladie inquiète l’industrie du médicament
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La réforme de l’assurance maladie inquiète l’industrie du médicament
Le gouvernement prévoit une économie de 10 milliards d’euros d’ici 2017 dans les dépenses de l’assurance maladie, notamment grâce à la baisse des prix des médicaments.
La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine a détaillé la feuille de route du gouvernement pour économiser 10 milliards d’euro dans les dépenses de l’assurance maladie. Partie du vaste de plan d'économie de 50 milliards d'euro d'ici 2017, cette diète budgétaire du système de santé n'aura pas pour effet la mise en place « low cost », soutient la ministre.
Plan d’économie pour la santé
Le plan d’économie des dépenses de santé se distribue en 4 grands axes. Il s’agit d’abord de renforcer la coopération entre la médecine de ville, l’hôpital et la maison de retraite, afin de diminuer la durée des séjours. Ensuite, le plan d’économie vise à baisser les prix des médicaments de marque. Le 3e axe du plan d’économie prévoit une meilleure gestion des hôpitaux, via notamment la mutualisation des achats et des services, et la lutte contre la fraude. Enfin, le 4e axe du plan prévoit une réduction des prescriptions des médicaments et des actes médicaux.
>>Lire: Paris s'aligne avec les exigences budgétaires de Bruxelles
Les industries pharmaceutiques crient au feu, car elles s'estiment particulièrement sollicitées par le plan d’économie via la promotion des génériques, ainsi que la baisse des prix des médicaments de marque. Deux axes du plan d'économie qui doivent participer à hauteur de 3,5 milliards d’euros à l'effort budgétaire au cours des trois ans à venir.
L’industrie du médicament se sent menacée
« L’industrie du médicament entame la troisième année de récession de son chiffre d’affaires couplée à un alourdissement inédit du poids des mesures de régulation et de fiscalité. Depuis trois ans, le secteur subit annuellement près d’un milliard d’euros de baisses de prix » déclare le Leem (entreprises du médicament).
Face au nouvel effort réclamé par le gouvernement, le Leem rappelle également la conjoncture défavorable à laquelle les entreprises du médicament font face. « Cette situation compromet l’attractivité de la France pour les investisseurs de santé, elle fragilise l’industrie du médicament qui emploie 100 000 personnes sur le territoire national » explique le Leem.
« Alors qu’il ne représente que 15 % des dépenses d’assurance maladie, le médicament supporte depuis trois ans plus de la moitié des efforts d’économie imposés par le législateur et dans le cadre de la loi annuelle de financement de la sécurité sociale (LFSS) » dénonce Patrick Errard, président du Leem.
Plus de visibilité
Autre critique de l’industrie du médicament: le manque de visibilité en France donnée par la loi de financement annuelle, et non pluriannuelle. « Les grands voisins et challengers de la France –les Britanniques, les Allemands – ont compris que pour attirer les investissements de santé, il fallait réunir les conditions de visibilité, de lisibilité et de prédictibilité en offrant des perspectives sur trois ou cinq ans » assure le Leem.
source : euractiv
La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine a détaillé la feuille de route du gouvernement pour économiser 10 milliards d’euro dans les dépenses de l’assurance maladie. Partie du vaste de plan d'économie de 50 milliards d'euro d'ici 2017, cette diète budgétaire du système de santé n'aura pas pour effet la mise en place « low cost », soutient la ministre.
Plan d’économie pour la santé
Le plan d’économie des dépenses de santé se distribue en 4 grands axes. Il s’agit d’abord de renforcer la coopération entre la médecine de ville, l’hôpital et la maison de retraite, afin de diminuer la durée des séjours. Ensuite, le plan d’économie vise à baisser les prix des médicaments de marque. Le 3e axe du plan d’économie prévoit une meilleure gestion des hôpitaux, via notamment la mutualisation des achats et des services, et la lutte contre la fraude. Enfin, le 4e axe du plan prévoit une réduction des prescriptions des médicaments et des actes médicaux.
>>Lire: Paris s'aligne avec les exigences budgétaires de Bruxelles
Les industries pharmaceutiques crient au feu, car elles s'estiment particulièrement sollicitées par le plan d’économie via la promotion des génériques, ainsi que la baisse des prix des médicaments de marque. Deux axes du plan d'économie qui doivent participer à hauteur de 3,5 milliards d’euros à l'effort budgétaire au cours des trois ans à venir.
L’industrie du médicament se sent menacée
« L’industrie du médicament entame la troisième année de récession de son chiffre d’affaires couplée à un alourdissement inédit du poids des mesures de régulation et de fiscalité. Depuis trois ans, le secteur subit annuellement près d’un milliard d’euros de baisses de prix » déclare le Leem (entreprises du médicament).
Face au nouvel effort réclamé par le gouvernement, le Leem rappelle également la conjoncture défavorable à laquelle les entreprises du médicament font face. « Cette situation compromet l’attractivité de la France pour les investisseurs de santé, elle fragilise l’industrie du médicament qui emploie 100 000 personnes sur le territoire national » explique le Leem.
« Alors qu’il ne représente que 15 % des dépenses d’assurance maladie, le médicament supporte depuis trois ans plus de la moitié des efforts d’économie imposés par le législateur et dans le cadre de la loi annuelle de financement de la sécurité sociale (LFSS) » dénonce Patrick Errard, président du Leem.
Plus de visibilité
Autre critique de l’industrie du médicament: le manque de visibilité en France donnée par la loi de financement annuelle, et non pluriannuelle. « Les grands voisins et challengers de la France –les Britanniques, les Allemands – ont compris que pour attirer les investissements de santé, il fallait réunir les conditions de visibilité, de lisibilité et de prédictibilité en offrant des perspectives sur trois ou cinq ans » assure le Leem.
source : euractiv
oumsarah- Posteur confirmé(e)
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