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CONCOURS MARMANDE 2010: VIOLENCE A L'ECOLE

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Message par lucie31 Lun 25 Oct - 1:49

PEUT ON MESURER OBJECTIVEMENT LA VIOLENCE SCOLAIRE ?


L’école est-elle cet univers ultra-violent que l’on présente parfois ? Si la violence scolaire suscite des débats pleins d’émotion, les mesures statistiques et l’analyse des chercheurs nuancent fortement ces représentations.
Racket, attaque au couteau, viols, trafics de drogue, guerre des gangs, agressions gratuites filmées sur les téléphones portables : la succession des faits divers médiatisés nous persuaderait facilement que les collégiens et les lycéens français vivent dans un univers ultra-violent. Les statistiques nous disent pourtant le contraire. Selon les données recueillies par le nouveau dispositif Sivis, un peu moins de 12 élèves sur mille ont été impliqués dans un incident violent au cours de l’année scolaire 2007-2008, ce qui laisse 98,8 % des élèves des lycées et collèges à l’abri de la violence. Encore faut-il souligner que ces incidents étaient pour 37,5 % d’entre eux des insultes ou des menaces, pour 15 % des vols et des dégradations et pour 36,5 % de la violence physique sans arme. Autrement dit, les actes de violences graves dont les médias se font régulièrement l’écho ne représentent au total que 8,2 % de l’ensemble des violences enregistrées. Le lecteur un peu mathématicien en aura déjà déduit que selon ces statistiques, c’est moins d’un élève sur mille (0,1 %) qui a été impliqué dans une de ces violences spectaculaires qui émeuvent l’opinion publique. À ce premier constat, il faut ajouter ce que répètent depuis plus de vingt-cinq ans toutes les enquêtes disponibles : ces actes de violence ne se rencontrent que dans une minorité d’établissements, particulièrement dans certains collèges ou lycées professionnels qui accueillent des publics difficiles. Alors pourquoi un problème aussi peu significatif statistiquement provoque-t-il autant d’émotion dans la société contemporaine ?




Quelle fiabilité des outils statistiques ?

D’abord parce que 0,1 % des 5,2 millions d’élèves que scolarisent aujourd’hui les collèges, les lycées et les lycées professionnels, cela représente en valeur absolue plus de 5 000 élèves. Ce qui est faiblement significatif d’un point de vue statistique constitue dans la réalité quotidienne un problème qui touche en fait 5 000 familles par an. Ensuite, parce que la société contemporaine tolère de moins en moins la violence, particulièrement à l’égard des mineurs. La sécurité de tous et la protection des enfants et des adolescents sont devenues des valeurs fondamentales qui rendent intolérable une violence à laquelle la société était encore accoutumée il y a peu. En 1962, le cinéaste Yves Robert a obtenu le prix Jean Vigo pour un film, La Guerre des boutons, qui proposait une vision folklorique et amusée d’une société rurale où les enfants se battaient avec des frondes ou des bâtons, s’arrachaient leurs vêtements et se faisaient rosser par leurs parents quand leurs méfaits étaient découverts. C’était aussi une époque où les « bagarres » dans les cours de récréation étaient fréquentes et souvent encouragées par des spectateurs qui n’hésitaient pas à crier par exemple : « Du sang, du sang ! » Enfin, la violence scolaire nous émeut aujourd’hui particulièrement parce qu’elle touche parfois les enseignants, même si c’est très rarement. Le fait que quatre faits graves déclarés sur dix soient des agressions verbales d’élèves envers le personnel est encore une fois statistiquement peu significatif, mais néanmoins largement suffisant pour être perçu comme le témoignage de la crise de l’autorité que connaissent aujourd’hui nos sociétés et qui constitue un facteur d’inquiétude collective.

Mais il est aussi difficile de proposer une mesure objective de la violence scolaire parce que la fiabilité des outils statistiques n’est jamais pleinement assurée. En 2000, Jacques Dupâquier, ancien directeur d’études à l’EHESS, regrettait dans un rapport de l’Académie des sciences morales et politiques le manque de fiabilité des enquêtes disponibles en raison de la disparité des situations observées et de l’instabilité des définitions de la violence. Ce rapport a été, avec d’autres, à l’origine de la mise en œuvre à la rentrée 2001 du logiciel Signa, qui centralisait les données recueillies dans chaque établissement et qui était supposé fournir des informations objectives. Pourtant, en janvier 2007, Signa était jugé insuffisamment fiable et remplacé par l’actuel dispositif intitulé Sivis. Sivis ne retient plus que les incidents « graves », qui entrent dans un cadre relativement précis : discrimination raciste ou sexuelle, usage d’une arme, contrainte ou menaces, blessures ou préjudice financier justifiant une plainte ou un conseil de discipline. Autrement dit, il faut que les agressions physiques soient vraiment brutales, que les injures soient très explicitement racistes, sexistes ou homophobes et que les vols ou le racket concernent des objets coûteux pour que l’incident soit signalé.


Des petits incidents aux violences brutales…

Si Sivis écarte les incidents mineurs (bousculades, petites empoignades, menaces et injures « classiques », petits chapardages), c’est pour des raisons en apparence objectives : d’une part ces incidents existent depuis toujours et ne sont donc pas spécifiques au contexte contemporain, d’autre part leur appréciation est extrêmement subjective. C’est ce qui biaisait les résultats de Signa, puisque le même incident pouvait être signalé par un établissement et pas par un autre. Pourtant, tous les chercheurs accordent à l’inverse beaucoup d’importance à ces petits incidents, qu’ils intitulent incivilités ou microviolences. Ils soulignent que leur répétition entretient une tension permanente qui favorise à terme l’émergence d’une violence plus brutale, et qui peut aussi être le signe d’un harcèlement dont sont victimes les élèves les plus fragiles (school-bullying en anglais). En outre, alors que Sivis ne retient pas ces incidents mineurs pour les élèves, il le fait pour les personnels de l’Éducation nationale, au motif que dans ce cas, tout incident constitue une « atteinte grave envers l’institution scolaire ». Or, si un même incident peut être jugé plus grave lorsqu’il concerne un personnel de l’établissement que lorsqu’il concerne un élève, c’est que ce dernier est renvoyé à un statut d’infériorité civique, un peu comme le citoyen lambda face au policier ou au juge. Le choix méthodologique repose donc sur une conception de l’école inscrite dans une logique politique particulière, qui considère qu’une agression contre un adulte est plus grave qu’une agression contre un autre élève. L’actuel ministre de l’Éducation nationale a d’ailleurs envisagé en mai dernier, à la suite de l’agression d’une enseignante par un élève, d’assermenter les personnels des lycées et des collèges pour leur conférer un pouvoir de police.

Il est donc bien difficile aujourd’hui d’adopter le point de vue dépassionné des sciences humaines lorsque l’on traite du problème de la violence à l’école. Alors que le chercheur veut comprendre et se fait un devoir de « taire ses sentiments », pour reprendre une formule de Claude Lévi-Strauss, la violence scolaire est devenue un objet d’angoisse collective qui incite les médias, les politiques et une grande partie de l’opinion publique à n’aborder la question que sur le registre de l’émotion et de la dramatisation.
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Message par lucie31 Lun 25 Oct - 1:50

1) Présenter le sujet (environ 3 lignes) et dégager la problématique du texte. (6 pts)

2) Présenter les idées principales du texte de façon structurée sans dépasser une quinzaine de lignes. (6 pts)

3) Commenter le passage en gras dans le texte en donnant un avis personnel. (8 pts)
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Message par sylvie2805 Jeu 10 Fév - 3:28

Bonjour Lucie,

Moi aussi je n'avais pas vu que le post n'était pas le bon. Alors je te remet ici mon devoir.

Pourrais tu m'envoyer le corrigé.

Qu'en pensez vous ?Merci

QUESTION 1 :
L’extrème violence dans les établissements scolaires sont de plus en plus médiatisée. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, statistiquement cette violence est très faible. Mais comment analyser ces statistiques qui sont différentes suivant l’outil utilisé. Quelle est la fiabilité de ces outils ?

Question 2
Les incivilités, dans le domaine scolaire, surmédiatisées nous prouveraient que c’est un lieu où règne une extrème violence.

Toutefois, le nouvel outil de statistique Sivis nous démontre le contraire. En effet, statistiquement la violence ne concerne que 0.1% des élèves . De plus, elle ne concerne qu’une minorité d’établissements scolaires.
Même si le nouveau dispositif (qui a remplacé le logiciel Signa considéré comme inefficace) Sivis ,ne retient que les délits les plus importants. Il est donc difficile de proposer une mesure objective quand les données ne sont pas fiables.
Aussi la population contemporaine tolère moins la violence qu’auparavant. De même que l’insolence et le non respect envers les professeurs.

Sivis a banalisé ces premières incivilités qui pourraient à terme devenir plus brutales jusqu’à ce heurter par la suite aux personnel de l’enseignement.





Question 3

Les établissements scolaires sont en proie à la violence. Afin de trouver des solutions, des outils de statistique ont été(es ?le COI est avant le verbe avoir) mis en place. Seulement Sivis n’est pas fiable à 100%. Quels sont les manques de fiabilités ? Et que cela peut il entrainer ?

Tout d’abord, Sivis, mis en place en 2007 à succédé à Signas car celui-ci était inefficace. Il démontre un taux très bas de violence (0.1%) au sein de l’école.
Mais il ne prend en compte que les grandes infractions tels le rackets, le viol en laissant de côté les petits incidents comme les injures , les bousculades. Il n’est donc pas fiable à 100%. En ne prenant pas en compte les petites infractions, il ne permet pas d’avoir une vue objective du problème.
De petites incivilités non punies ou non relevées peuvent entraîner à terme des problèmes beaucoup plus graves : l’enfant victime peut devenir de plus en plus fragile voire suicidaire, alors que les auteurs de ces méfaits peuvent prendre de l’assurance et se perdre dans la délinquance.

Ensuite, le deuxième aspect important dans les études réalisées grâce aux statistiques de Sivis est l’importance donnée à une infraction similaire, d’un élève envers un autre élève ou envers un professeur.
En effet, il applique deux politiques différentes. Le méfait serait plus grave si il était dirigé contre un professeur que si c’était un autre élève qui en serait la victime. En quoi l’infraction est elle plus grave ? Certes le non-respect de l’élève envers l’adulte est évident, mais est- ce le respect envers le professeur qui est mis en cause ? Le respect aurait été le même s’il s’agissait d’un autre élève.


Il est difficile de trouver des solutions aux problèmes de violence que concerne l’école. Il faut prendre en compte toutes les données du poblème et non pas que les grands délits ou les agressions envers les enseignants. Il faut aussi changer le regard de l’éducation national sur nos élèves et les respecter avant tout. Le dicton ne dit il pas « Pour être respecter par autrui il faut d’abord respecter l’autre ».
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Message par lucie31 Ven 11 Fév - 0:50

sylvie, comme je n'avais pas fait cet entrainement, je m'y colle avant de lire ton "devoir" et je te dirai ce que j'en pense après... Very Happy
en plus c'est "rigolo" que ce sujet soit remonté car en ce moment à l'école de ma fille on est en plein dedans, l'école a d'ailleurs été complètement fermée aujourd'hui !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/10/1010260-Auterive-Comment-un-enfant-terrorise-toute-une-ecole.html
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Message par Invité Mer 16 Nov - 0:00

Pourrais-je avoir le corrigé?
Merci d'avance.

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Message par Invité Ven 27 Jan - 5:18

Bonjour,
Pourriez-vous m'envoyer le corrigé s'il vous plait ? Merci d'avance.

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