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CONCOURS SAINT EGREVE : GRIPPE A

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CONCOURS SAINT EGREVE : GRIPPE A Empty CONCOURS SAINT EGREVE : GRIPPE A

Message par fofie88 Mer 24 Mar - 2:20

Grippe A – Un mauvais dosage

La France est l'un des rares pays à
avoir décidé d'une stratégie de vaccination de masse contre la grippe A.
Quelles sont les raisons qui ont conduit à ce choix plus politique que
sanitaire ?
La pandémie, c'est la guerre. Face à une menace
sanitaire, la mobilisation générale est de rigueur. Confronté à la
nécessité d'agir dans une situation criblée d'incertitudes, le
gouvernement français a opté, à l'été 2009, contrairement à d'autres, en
faveur d'une stratégie de vaccination massive. Son objectif : être en
mesure d'immuniser contre le virus H1N1 tous les Français qui le
souhaitent.
Las !, fin décembre, seulement 5 millions de Français
avaient choisi de se faire vacciner. Le ministère de la santé a annoncé,
lundi 4 janvier, qu'il renonçait à l'achat de 50 millions de doses de
vaccin sur les 94 millions commandées à quatre laboratoires. Et des
parlementaires du Parti socialiste comme du Nouveau Centre réclament une
commission d'enquête parlementaire sur la gestion de la pandémie.
Comment et pourquoi en est-on arrivé là ? En laissant le politique
primer sur le sanitaire.
Le 24 avril 2009, l'Organisation mondiale de
la santé (OMS) a lancé une alerte mondiale après l'apparition d'une
épidémie due à un nouveau virus grippal au Mexique et aux Etats-Unis. Le
11 juin, l'OMS a annoncé officiellement une pandémie. Le monde est
alors pris par surprise : des préparatifs avaient été engagés, mais ils
étaient calibrés pour le virus aviaire H5N1, extrêmement virulent mais
très peu transmissible entre personnes. Tout le contraire de ce que se
révélera être le H1N1.
Depuis octobre 2004, la France possède un plan
de réponse à une pandémie grippale. La menace du H5N1 et le traumatisme
de la canicule d'août 2003 et ses 15 000 morts sont passés par là.
Actualisé à plusieurs reprises, ce plan prévoit l'acquisition de moyens
de prévention et de lutte et, s'inspirant des préparatifs de réponse à
des attaques bioterroristes, il retient un dispositif de vaccination de
masse dans des centres ad hoc. Les stocks de Tamiflu et de masques sont
déjà constitués. Sitôt le nouveau virus identifié, le Comité de lutte
contre la grippe (CLCG), un organisme constitué par décret le 25 juillet
2008, recommande la constitution de stocks de vaccins contre le H1N1.
Six
jours après l'alerte du 24 avril, Matignon convoque une première
réunion interministérielle, qualifiée de " réunion de mise en alerte de
l'appareil d'Etat ". " A cette date, nous sommes polarisés sur la
situation mexicaine, raconte un conseiller du premier ministre.Nous
décidons la mise en place de passages particuliers dans les aéroports
pour les passagers en provenance du Mexique. Nous activons la cellule
interministérielle de crise, prévue dans le plan pandémie grippale. "
La
cellule se réunira chaque semaine. Elle fonctionne autour d'un tandem
ministère de l'intérieur- ministère de la santé. Après le passage de
témoin entre Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux place Beauvau, en
juin, le ministre de l'intérieur s'attache à exécuter la volonté
expresse de l'Elysée : contrôler le dispositif. Il peut s'appuyer sur
les conclusions du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale,
publié le 17 juin 2008, qui précise que " le ministère de l'intérieur
coordonne en particulier la gestion des crises sur le territoire
national ", qu'elles soient sanitaires, terroristes ou climatiques.
A
Brice Hortefeux la gestion et la communication sur le dispositif, les
centres de vaccination, la gestion des flux ; à Roselyne Bachelot la
communication sanitaire. Place Beauvau, on se garde bien de critiquer la
ministre de la santé : " Roselyne Bachelot a fait tout ce qu'il fallait
", soutient l'entourage de Brice Hortefeux, répondant à la consigne de
solidarité de l'Elysée. Entourage qui prend tout de même soin de
préciser que les vaccins ont toujours été " du ressort de la santé ".
Très
vite, le ministre de l'intérieur juge qu'il serait trop coûteux de
faire appel aux médecins généralistes pour la vaccination : il aurait
alors fallu ajouter le coût d'une consultation ou négocier un tarif. Le
ministère de la santé y ajoutera la volonté de préserver le
fonctionnement de la médecine de ville, le conditionnement des vaccins
en flacons multidoses, les problèmes logistiques... Or le choix de ne
pas mettre dans la boucle les médecins de ville et les pharmaciens va
obérer sérieusement l'adhésion de la population à la vaccination.
Certains experts comme les professeurs François Bricaire et Christian
Perronne ont bien suggéré au ministère de la santé d'impliquer les
médecins généralistes dans la vaccination, mais " on a considéré que
cette question n'était pas de notre ressort d'expert scientifique ",
affirme François Bricaire.
hal-00448770, version 1 - 20 Jan 2010
175
Une
" réunion pivot " se tient début juillet à Matignon. C'est là, alors
que les incertitudes sont encore loin d'être levées, que sont arrêtés le
principe d'une campagne de vaccination sur la base du volontariat, la
décision sur les commandes de vaccins et la stratégie vaccinale. "
Toutes les décisions ont été prises en accord avec l'Elysée et en
collégialité avec les ministères concernés, intérieur, santé, budget,
éducation, insiste un conseiller de François Fillon. Un conseiller de
Nicolas Sarkozy était présent à toutes les réunions. Nous suivions
l'avis des experts. "
Que disaient-ils, ces experts ? La stratégie
préconisée visait à protéger en priorité les soignants, les forces
indispensables au bon fonctionnement de l'Etat, tout en réfléchissant au
meilleur moyen de protéger la population. " Les enfants constituent des
vecteurs importants de la propagation du virus. Leur vaccination
systématique avant la circulation du virus pouvait être utile. Vacciner
10 à 12 millions d'enfants aurait eu un effet protecteur de masse bien
supérieur au nombre de personnes vaccinées ", indique le professeur
Bruno Lina, qui dirige le Centre national de référence sur la grippe à
Lyon. Certains épidémiologistes, comme
le professeur Antoine Flahaut, avançaient des hypothèses selon
lesquelles une vaccination précoce d'une partie de la population - de
l'ordre de 30 % -, serait capable d'infléchir la courbe de l'épidémie.
Cette stratégie sera choisie par beaucoup de nos voisins européens.
Ce
n'est pas l'approche retenue par la France, où le gouvernement
reconnaît en quelque sorte aux Français une sorte de " droit au vaccin
". " C'est un choix politique et éthique que de proposer la vaccination à
tout le monde, justifie un proche collaborateur de Roselyne Bachelot.
La ministre est montée au créneau à Matignon pour le défendre. Nous ne
voulions pas proposer une simple assurance au tiers. "
Un
communiqué du ministère de la santé daté du 3 janvier 2010 précisera : "
La commande de 94 millions de doses était destinée à couvrir la
population française sur la base de ce schéma vaccinal - à deux doses -
et d'un taux d'attrition - de refus - de 25 %. "
Cette orientation
stratégique était affirmée le 24 juillet par François Fillon lors d'un
déplacement en compagnie de Mme Bachelot à Mantes-la-Jolie. Le premier
ministre assure alors que le pays est prêt à affronter une pandémie : "
Elle ne nous prend pas par surprise, la France se prépare depuis de
longues années à ce risque. " Le problème est que rien n'a été prévu
pour évaluer la manière dont la population accueillerait la proposition
de vaccination. " Aucune étude n'avait été mise en place, par exemple à
l'occasion d'une vaccination contre la grippe saisonnière ", fait
remarquer Antoine Flahaut.
" Au début de l'été, les producteurs de
vaccins ont envoyé des signaux indiquant que les ressources allaient
être limitées et que les premiers à commander des doses seraient les
premiers servis ", souligne Bruno Lina. Courant juillet, des contrats ou
avenants à des contrats préexistants sont signés avec les laboratoires
Novartis, GlaxoSmithKline (GSK) et Sanofi Pasteur, au nom de l'Etat, par
l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires
(Eprus), dans le cadre des marchés publics. Un contrat portant sur 50
000 doses de vaccin produit par culture cellulaire et destiné aux
personnes allergiques à l'œuf est signé le 1er août avec le laboratoire
américain Baxter.
50 millions de doses sont sécurisées auprès de GSK,
28 millions auprès de Sanofi Pasteur et 16 millions auprès de Novartis.
La facture globale de ces 94 millions de doses s'élève à 869 millions
d'euros. Une option est posée sur 34 millions de doses supplémentaires :
28 millions pour Sanofi Aventis, sans que cela soit formalisé par
contrat, et 6 millions pour Novartis, cette " tranche conditionnelle ne
faisant pas l'objet de pénalités en cas d'annulation ", précisait
l'entourage de la ministre. Ce qui pourrait impliquer que c'est, au
contraire, le cas pour les commandes fermes.
Après celle des
professionnels de santé hospitaliers qui a démarré timidement le 20
octobre, la vaccination de la population a été lancée le 12 novembre,
avec près de 6 millions de personnes éligibles dans le premier groupe
prioritaire : l'entourage des enfants de moins de 6 mois, les
professionnels de santé non hospitaliers et de la petite enfance et les
adultes fragilisés.
La suite est connue : un démarrage poussif des 1
080 centres de vaccination, puis une nette augmentation de la
fréquentation des centres après l'ascension rapide du nombre de cas de
grippe A, trois semaines après leur ouverture, avec des attentes allant
jusqu'à plusieurs heures. Devant cette pagaille, le président de la
République a demandé, le 30 novembre, au gouvernement de prendre des "
dispositions complémentaires pour assurer un meilleur service à la
population " et a réclamé l'ouverture des centres le dimanche.
A
présent, à mesure que le nombre de cas de grippe diminue en France, le
dispositif de vaccination s'élargit : les médecins généralistes et les
entreprises ont reçu l'autorisation de vacciner. Les experts comme le
gouvernement défendent l'idée que la vaccination n'a rien perdu de son
actualité. L'objectif était de pouvoir vacciner 75 % des Français. Avec
les quelque 8 % de la population vaccinée début janvier et les stocks de
vaccin, difficile de ne pas ressentir un léger décalage.

1/ Présenter le sujet et dégager une problématique du texte.

2/ Dégagez les principales idées du texte (max 15 lignes) et commenter le
passage en gras et donner un avis personnel. Argumenter.

3/ Donnez des raisons pour lesquelles les français ont été retissant à se faire
vacciner.

fofie88
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