Famille:retour de l'autorité et des pères
Page 1 sur 1
Famille:retour de l'autorité et des pères
Une étude exclusive publiée par la Fnac éveil et jeux révèle les tendances éducatives en 2009.
Petits monstres, sauvageons… les enfants d'aujourd'hui feraient passer le «bon petit diable» de la comtesse de Ségur pour un charmant angelot. Une fatalité ? À l'occasion des vingt ans de la Fnac éveil et jeux, la chaîne de magasins rendra publique mardi une étude sur les parents et les enfants qui nous dessine le visage des familles du XXIe siècle. Et, surprise, l'autorité pourrait y faire un retour appréciable.
L'étude en question avait déjà été menée en 2003 auprès de parents d'enfants âgés de 6 à 11 ans. Elle s'étend cette fois aux parents d'enfants de 3 à 5 ans et concerne quatre cents familles, couples ou foyers monoparentaux, parents d'enfant unique ou familles nombreuses, répartis sur toute la France et tous les milieux sociaux. Les résultats nous racontent les arbitrages quotidiens des parents modernes : «protecteurs, néobobos, tiraillés…», ils s'adaptent à la crise et tentent de transmettre quelques valeurs à leurs petits.
Des pères «plus investis et plus présents»
Première remarque : les parents punissent, à 72 %, et même 80 % pour les parents des 3-5 ans. Les enfants, également interrogés par l'étude, expriment cela puisqu'ils sont 38 % à estimer que leurs parents «les grondent souvent» (43 % pour les garçons) et 43 % à juger que «les autres parents laissent leurs enfants faire ce qu'ils veulent, alors que les [leurs] sont sévères». Les auteurs de l'étude nuancent cependant ce résultat qui «est à rattacher à l'échantillon des répondants, qui inclut en 2009 beaucoup plus de pères (figures de l'autorité par excellence)… mais qui témoigne aussi - à l'évidence - d'une réelle évolution de fond quant à la place et le rôle du père au sein de la famille. Car si les pères d'aujourd'hui se montrent incontestablement plus investis et plus présents dans la vie de leurs enfants (pour preuve l'intérêt qu'ils ont montré à cette enquête !), c'est sans doute eux qui vont permettre de “rééquilibrer les choses” et de générer une reprise d'autorité !».
Des pères plus impliqués et par qui viendra le salut, pourquoi pas ? Mais on peut aussi supposer que, si ces enfants remarquent davantage la sévérité de leurs parents, c'est justement parce qu'elle est chaque jour à leurs yeux moins naturelle et évidente. Car l'ensemble de l'étude dresse le portrait d'enfants dont on espère avant tout «qu'ils soient bien dans leur peau» et «qu'ils sachent s'adapter aux circonstances». Toujours en tête des principes éducatifs, la politesse a malgré tout perdu vingt points par rapport à 2003 (elle est citée par 69 % des parents au lieu de 89 %), quand l'autonomie progresse de treize points (elle est citée par 55 % des parents). Et si les parents trouvent leur progéniture plus «éveillée» que les générations précédentes, cela «reflète surtout le discours sociétal ambiant».
Ces enfants-là passent toujours plus de temps devant les écrans, au point d'en délaisser leurs amis. Pire, les parents déclarent que les 3-5 ans passent en moyenne 1 h 12 par semaine devant l'ordinateur, 1 h 24 devant les jeux vidéo et 5 heures devant la télévision… Des enfants, également, plus couvés par leurs parents, dans une société jugée dangereuse, et pour laquelle il faut s'armer. La famille, nous dit l'étude, se referme sur elle-même, sur les valeurs rassurantes. Elle cherche des structures et des repères, dans un monde qui en manque, et retrouve les vertus des pères.
Petits monstres, sauvageons… les enfants d'aujourd'hui feraient passer le «bon petit diable» de la comtesse de Ségur pour un charmant angelot. Une fatalité ? À l'occasion des vingt ans de la Fnac éveil et jeux, la chaîne de magasins rendra publique mardi une étude sur les parents et les enfants qui nous dessine le visage des familles du XXIe siècle. Et, surprise, l'autorité pourrait y faire un retour appréciable.
L'étude en question avait déjà été menée en 2003 auprès de parents d'enfants âgés de 6 à 11 ans. Elle s'étend cette fois aux parents d'enfants de 3 à 5 ans et concerne quatre cents familles, couples ou foyers monoparentaux, parents d'enfant unique ou familles nombreuses, répartis sur toute la France et tous les milieux sociaux. Les résultats nous racontent les arbitrages quotidiens des parents modernes : «protecteurs, néobobos, tiraillés…», ils s'adaptent à la crise et tentent de transmettre quelques valeurs à leurs petits.
Des pères «plus investis et plus présents»
Première remarque : les parents punissent, à 72 %, et même 80 % pour les parents des 3-5 ans. Les enfants, également interrogés par l'étude, expriment cela puisqu'ils sont 38 % à estimer que leurs parents «les grondent souvent» (43 % pour les garçons) et 43 % à juger que «les autres parents laissent leurs enfants faire ce qu'ils veulent, alors que les [leurs] sont sévères». Les auteurs de l'étude nuancent cependant ce résultat qui «est à rattacher à l'échantillon des répondants, qui inclut en 2009 beaucoup plus de pères (figures de l'autorité par excellence)… mais qui témoigne aussi - à l'évidence - d'une réelle évolution de fond quant à la place et le rôle du père au sein de la famille. Car si les pères d'aujourd'hui se montrent incontestablement plus investis et plus présents dans la vie de leurs enfants (pour preuve l'intérêt qu'ils ont montré à cette enquête !), c'est sans doute eux qui vont permettre de “rééquilibrer les choses” et de générer une reprise d'autorité !».
Des pères plus impliqués et par qui viendra le salut, pourquoi pas ? Mais on peut aussi supposer que, si ces enfants remarquent davantage la sévérité de leurs parents, c'est justement parce qu'elle est chaque jour à leurs yeux moins naturelle et évidente. Car l'ensemble de l'étude dresse le portrait d'enfants dont on espère avant tout «qu'ils soient bien dans leur peau» et «qu'ils sachent s'adapter aux circonstances». Toujours en tête des principes éducatifs, la politesse a malgré tout perdu vingt points par rapport à 2003 (elle est citée par 69 % des parents au lieu de 89 %), quand l'autonomie progresse de treize points (elle est citée par 55 % des parents). Et si les parents trouvent leur progéniture plus «éveillée» que les générations précédentes, cela «reflète surtout le discours sociétal ambiant».
Ces enfants-là passent toujours plus de temps devant les écrans, au point d'en délaisser leurs amis. Pire, les parents déclarent que les 3-5 ans passent en moyenne 1 h 12 par semaine devant l'ordinateur, 1 h 24 devant les jeux vidéo et 5 heures devant la télévision… Des enfants, également, plus couvés par leurs parents, dans une société jugée dangereuse, et pour laquelle il faut s'armer. La famille, nous dit l'étude, se referme sur elle-même, sur les valeurs rassurantes. Elle cherche des structures et des repères, dans un monde qui en manque, et retrouve les vertus des pères.
Invité- Invité
Re: Famille:retour de l'autorité et des pères
Yeah un retour au coup de bâton ! (xD... Je déconne, je déconne) Mais faut pas dire que quand on voit les sorties de primaire ou collège : il y a des coups de pieds qui se perdent !
Comme les trois adolescentes qui agressent un papy faible pour lui soutirer des sous ! Un peu d'autorité dans ce monde ou les enfants veulent prendre la place du chef. (Tien Iznogoud ca sera peut être le nom d'une de mes futurs enfant *_*)
Tu as péché cette article où ?
Comme les trois adolescentes qui agressent un papy faible pour lui soutirer des sous ! Un peu d'autorité dans ce monde ou les enfants veulent prendre la place du chef. (Tien Iznogoud ca sera peut être le nom d'une de mes futurs enfant *_*)
Tu as péché cette article où ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum