VIH/sida : vers une prise anticipée des antirétroviraux dès le début de l'infection…
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VIH/sida : vers une prise anticipée des antirétroviraux dès le début de l'infection…
VIH/sida : vers une prise anticipée des antirétroviraux dès le début de l'infection…
À l’occasion de la 19e Conférence internationale sur le Sida, qui se tient depuis dimanche à Washington, un groupe d’experts internationaux, faisant partie de l’International Antiviral Society-USA, a lancé un appel afin de promouvoir la prescription des antirétroviraux aux personnes infectées par le VIH, dès la découverte de la contamination. Cette prise anticipée des traitements anti-sida aurait plusieurs avantages : d’une part, elle réduirait les risques de développer des maladies opportunes qui profitent de l'affaiblissement du système immunitaire pour pénétrer l’organisme, et d’autre part, elle permettrait de réduire les risques d’infecter d’autres personnes.
Actuellement pour toute personne apprenant sa séropositivité, il est plutôt recommandé, avant de commencer les traitements à base d’antirétroviraux, d’attendre que le nombre des cellules immunitaires tombe au-dessous de 500 par millimètre cube de sang. Pour mémoire, une personne est considérée en bonne santé, avec un système immunitaire efficace, quand le nombre de cellules immunitaires est compris entre 600 et 1200 par millimètre cube de sang. Jusqu’à présent, la plupart des spécialistes estimaient, en effet, qu’avant de prescrire des antirétroviraux, il fallait attendre l’apparition des premiers symptômes d’affaiblissement du système immunitaire afin d’éviter les risques de voir apparaître des résistances aux traitements et une adhésion des patients à une thérapeutique qui n'était pas toujours optimale.
Depuis plusieurs mois, de nombreux experts dont un certain nombre de Français, estiment qu’il est temps de revoir ces recommandations. Le ministère américain de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé ont déjà émis des avis dans ce sens. En effet, de nombreuses études récentes ont montré qu’une prise anticipée des traitements antirétroviraux, dès le début de l’infection, quand la baisse du nombre de cellules immunitaires est encore minime , réduisait considérablement les risques pour le patient d’être contaminé par d’autres maladies qui profitent de l’affaiblissement du système immunitaire.
Cette modification des recommandations n’est uniquement possible, d’après les experts, qu' en raison de l’amélioration considérable des traitements au cours des vingt dernières années, traitements qui ont notamment permis une meilleure efficacité des thérapeutiques, et surtout, une atténuation sensible des effets secondaires. Le seul "bémol" à cette prise anticipée des traitements antirétroviraux pourrait bien être financier : le coût pourrait s’avérer particulièrement lourd pour les systèmes de santé publics et pour les patients...
À l’occasion de la 19e Conférence internationale sur le Sida, qui se tient depuis dimanche à Washington, un groupe d’experts internationaux, faisant partie de l’International Antiviral Society-USA, a lancé un appel afin de promouvoir la prescription des antirétroviraux aux personnes infectées par le VIH, dès la découverte de la contamination. Cette prise anticipée des traitements anti-sida aurait plusieurs avantages : d’une part, elle réduirait les risques de développer des maladies opportunes qui profitent de l'affaiblissement du système immunitaire pour pénétrer l’organisme, et d’autre part, elle permettrait de réduire les risques d’infecter d’autres personnes.
Actuellement pour toute personne apprenant sa séropositivité, il est plutôt recommandé, avant de commencer les traitements à base d’antirétroviraux, d’attendre que le nombre des cellules immunitaires tombe au-dessous de 500 par millimètre cube de sang. Pour mémoire, une personne est considérée en bonne santé, avec un système immunitaire efficace, quand le nombre de cellules immunitaires est compris entre 600 et 1200 par millimètre cube de sang. Jusqu’à présent, la plupart des spécialistes estimaient, en effet, qu’avant de prescrire des antirétroviraux, il fallait attendre l’apparition des premiers symptômes d’affaiblissement du système immunitaire afin d’éviter les risques de voir apparaître des résistances aux traitements et une adhésion des patients à une thérapeutique qui n'était pas toujours optimale.
Depuis plusieurs mois, de nombreux experts dont un certain nombre de Français, estiment qu’il est temps de revoir ces recommandations. Le ministère américain de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé ont déjà émis des avis dans ce sens. En effet, de nombreuses études récentes ont montré qu’une prise anticipée des traitements antirétroviraux, dès le début de l’infection, quand la baisse du nombre de cellules immunitaires est encore minime , réduisait considérablement les risques pour le patient d’être contaminé par d’autres maladies qui profitent de l’affaiblissement du système immunitaire.
Cette modification des recommandations n’est uniquement possible, d’après les experts, qu' en raison de l’amélioration considérable des traitements au cours des vingt dernières années, traitements qui ont notamment permis une meilleure efficacité des thérapeutiques, et surtout, une atténuation sensible des effets secondaires. Le seul "bémol" à cette prise anticipée des traitements antirétroviraux pourrait bien être financier : le coût pourrait s’avérer particulièrement lourd pour les systèmes de santé publics et pour les patients...
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