SUJET ORAL: LE SORT DES PERSONNES SEROPOSITIVES....
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SUJET ORAL: LE SORT DES PERSONNES SEROPOSITIVES....
Le sort des personnes séropositives préoccupe médecins, infirmiers, gouvernement et société. Comment envisagez-vous leur place dans la société actuelle ?
I - Obstacle à l’insertion dans la sphère sociale
· Quasi-impossibilité d’accéder à l’assurance et à l’emprunt ;
· Refus d’embauche (test VIH obligatoire dans les milieux médicaux et paramédicaux).
· Licenciement déguisé (harcèlement professionnel ; exclusion des rencontres festives)
· Refus de soins (notamment des dentistes)
· Non respect du secret professionnel
· Certains pays interdisent leur entrée aux séropositifs.
C’est une véritable exclusion sociale qui se met en place.
> Restrictions de circulation et de résidence dans le monde
contre les personnes affectées par le HIV ou le SIDA
II - Rejet et stigmatisation dans la sphère privée
· Difficulté à mener une relation affective
· Risque d’être rejeté (partenaire sexuel, ami)
· Stigmatisation par le voisinage ; ostracisme.
Constat : plus de 20 ans après le début de l’épidémie et autant d’année de lutte, d’actions menées et de communication sur la maladie, 2 personnes interrogées sur 3 indiquaient encore en 2005 avoir été victimes ou s’être senties victimes de discriminations ou d’exclusion dans leur vie privée et/ou sociale du fait de leur séropositivité. Faire régresser la pandémie de sida supposerait plusieurs conditions. Dans le domaine de la prévention, il ne sera pas possible de se passer d'un vaccin. Sur le plan thérapeutique, l'élargissement du nombre de médicaments, avec de nouvelles cibles sur le VIH, demeure indispensable en raison de l'apparition inéluctable de résistances. De même, il faudra trouver le moyen de déloger le VIH des « sanctuaires » dans lesquels il demeure à l'état quiescent lorsqu'il est devenu indétectable dans le sang. Les stratégies de recherches sont donc multiples et ont en commun de nécessiter un retour à la recherche fondamentale pour élucider les mécanismes-clés en .
III - Les changements à opérer
1) Combattre les idées fausses.
Les idées fausses entraînent une augmentation des risques et une diminution du soutien aux services. Les idées fausses ont un effet négatif sur notre capacité à combattre l'épidémie :
· Par exemple, en 2003, les jeunes connaissaient moins certains aspects du VIH, tels que les risques associés au fait d'avoir plus d'un partenaire sexuel, comparativement aux jeunes en 1989.
· Même les personnes à risque élevé ont des idées fausses : beaucoup d'hommes gais assument que les jeunes gais ne sont pas infectés ou qu'ils sont en mesure de voir si quelqu'un l'est. Se fondant sur ces hypothèses, plusieurs prennent plus de risques et s'engagent dans des relations sexuelles non protégées.
· Les idées fausses touchent également le soutien du public à l'égard des services associés au VIH. De nombreuses personnes croient que les traitements actuels pour le VIH sont efficaces, et certaines pensent que si les personnes séropositives sont traitées rapidement, la maladie peut être soignée. Ces suppositions signifient que les gens sont moins enclins à donner de l'argent pour les programmes et les services associés au sida.
2) Que faut-il faire ?
Accroître la sensibilisation aux effets du VIH/sida. La population française :
· sera sensibilisée à l'impact du VIH en France et dans le reste du monde;
· comprendra les facteurs qui contribuent à l'épidémie;
· reconnaîtra le besoin de programmes et services de prévention du VIH ainsi que de soins, de traitements et de soutien aux personnes touchées par l'épidémie;
· recevra à l'école une éducation sexuelle globale et cohérente qui comprendra un volet sur le VIH;
· connaîtra les infections transmises sexuellement ou par le sang (ITS), y compris le VIH, la façon dont les ITS se propagent et les moyens de se protéger;
· cessera la discrimination et la stigmatisation à l'endroit des personnes vivant avec le VIH/sida.
CONCLUSION
Certaines personnes préfèrent encore taire leur maladie, car plus que jamais la discrimination à leur encontre, dans tous les secteurs de la société, est plus que jamais présente, même dans des milieux où on s’y attend le moins : le secteur médical. Exclure les séropositifs, c’est renoncer à toute une partie de la société : c’est un choix inhumain. Cette prise de conscience montre à quel point le travail de prévention doit toujours être remis à l’ouvrage. Depuis 20 ans que la maladie existe, on voit s’opérer un net et négatif recul face à cette maladie, alors que sa connaissance et son acceptation, il y a encore 5 ans, était largement plus positive. Cela montre que l’information et la prévention doit toujours être reconstruite, sinon, ses bienfaits se perdent au fil du temps, et ce que l’on croyait acquis dans la progression des mentalités se perd de nouveau.
I - Obstacle à l’insertion dans la sphère sociale
· Quasi-impossibilité d’accéder à l’assurance et à l’emprunt ;
· Refus d’embauche (test VIH obligatoire dans les milieux médicaux et paramédicaux).
· Licenciement déguisé (harcèlement professionnel ; exclusion des rencontres festives)
· Refus de soins (notamment des dentistes)
· Non respect du secret professionnel
· Certains pays interdisent leur entrée aux séropositifs.
C’est une véritable exclusion sociale qui se met en place.
> Restrictions de circulation et de résidence dans le monde
contre les personnes affectées par le HIV ou le SIDA
II - Rejet et stigmatisation dans la sphère privée
· Difficulté à mener une relation affective
· Risque d’être rejeté (partenaire sexuel, ami)
· Stigmatisation par le voisinage ; ostracisme.
Constat : plus de 20 ans après le début de l’épidémie et autant d’année de lutte, d’actions menées et de communication sur la maladie, 2 personnes interrogées sur 3 indiquaient encore en 2005 avoir été victimes ou s’être senties victimes de discriminations ou d’exclusion dans leur vie privée et/ou sociale du fait de leur séropositivité. Faire régresser la pandémie de sida supposerait plusieurs conditions. Dans le domaine de la prévention, il ne sera pas possible de se passer d'un vaccin. Sur le plan thérapeutique, l'élargissement du nombre de médicaments, avec de nouvelles cibles sur le VIH, demeure indispensable en raison de l'apparition inéluctable de résistances. De même, il faudra trouver le moyen de déloger le VIH des « sanctuaires » dans lesquels il demeure à l'état quiescent lorsqu'il est devenu indétectable dans le sang. Les stratégies de recherches sont donc multiples et ont en commun de nécessiter un retour à la recherche fondamentale pour élucider les mécanismes-clés en .
III - Les changements à opérer
1) Combattre les idées fausses.
Les idées fausses entraînent une augmentation des risques et une diminution du soutien aux services. Les idées fausses ont un effet négatif sur notre capacité à combattre l'épidémie :
· Par exemple, en 2003, les jeunes connaissaient moins certains aspects du VIH, tels que les risques associés au fait d'avoir plus d'un partenaire sexuel, comparativement aux jeunes en 1989.
· Même les personnes à risque élevé ont des idées fausses : beaucoup d'hommes gais assument que les jeunes gais ne sont pas infectés ou qu'ils sont en mesure de voir si quelqu'un l'est. Se fondant sur ces hypothèses, plusieurs prennent plus de risques et s'engagent dans des relations sexuelles non protégées.
· Les idées fausses touchent également le soutien du public à l'égard des services associés au VIH. De nombreuses personnes croient que les traitements actuels pour le VIH sont efficaces, et certaines pensent que si les personnes séropositives sont traitées rapidement, la maladie peut être soignée. Ces suppositions signifient que les gens sont moins enclins à donner de l'argent pour les programmes et les services associés au sida.
2) Que faut-il faire ?
Accroître la sensibilisation aux effets du VIH/sida. La population française :
· sera sensibilisée à l'impact du VIH en France et dans le reste du monde;
· comprendra les facteurs qui contribuent à l'épidémie;
· reconnaîtra le besoin de programmes et services de prévention du VIH ainsi que de soins, de traitements et de soutien aux personnes touchées par l'épidémie;
· recevra à l'école une éducation sexuelle globale et cohérente qui comprendra un volet sur le VIH;
· connaîtra les infections transmises sexuellement ou par le sang (ITS), y compris le VIH, la façon dont les ITS se propagent et les moyens de se protéger;
· cessera la discrimination et la stigmatisation à l'endroit des personnes vivant avec le VIH/sida.
CONCLUSION
Certaines personnes préfèrent encore taire leur maladie, car plus que jamais la discrimination à leur encontre, dans tous les secteurs de la société, est plus que jamais présente, même dans des milieux où on s’y attend le moins : le secteur médical. Exclure les séropositifs, c’est renoncer à toute une partie de la société : c’est un choix inhumain. Cette prise de conscience montre à quel point le travail de prévention doit toujours être remis à l’ouvrage. Depuis 20 ans que la maladie existe, on voit s’opérer un net et négatif recul face à cette maladie, alors que sa connaissance et son acceptation, il y a encore 5 ans, était largement plus positive. Cela montre que l’information et la prévention doit toujours être reconstruite, sinon, ses bienfaits se perdent au fil du temps, et ce que l’on croyait acquis dans la progression des mentalités se perd de nouveau.
Re: SUJET ORAL: LE SORT DES PERSONNES SEROPOSITIVES....
super présentation, proche de la réalité du terrain.
Invité- Invité
Re: SUJET ORAL: LE SORT DES PERSONNES SEROPOSITIVES....
merci beaucoup ai line! ta fiche est super!
mel05- Posteur confirmé(e)
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