Méningite : La jeune Landaise dans un état critique
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Méningite : La jeune Landaise dans un état critique
DAX (40). L'état de la jeune fille, hospitalisée pour une infection à méningocoques de type B, s'est dégradé dans la nuit de samedi. Une centaine de personnes sont traitées.
«C'est critique. Cela s'est dégradé la nuit dernière et les poumons sont touchés. Ils lui ont donné un autre médicament mais qui ne fait pas effet. On attend et on espère. » Hier soir, la mère de Joëlle redoutait les coups de téléphone et la mauvaise nouvelle qu'ils pourraient apporter. Depuis vendredi soir, sa fille de 17 ans et demi est hospitalisée dans le service de réanimation de l'hôpital de Dax. Elle souffre d'une méningite, ou plus précisément d'une infection à méningocoques de type B dite « purpura fulminans », forme la plus virulente de ce genre d'infection causé par un germe présent dans la gorge et le nez (lire « Sud Ouest Dimanche »).
Détection rapide
Domiciliée à Castets, l'adolescente a ressenti les premiers symptômes dans la nuit du 31 décembre, vers 4 heures du matin, alors qu'elle réveillonnait dans le bar-discothèque L'Oyat à Contis, station balnéaire de Saint-Julien-en-Born. Elle a passé le reste de la nuit chez l'amie qui l'hébergeait dans la commune, avant d'être emmenée par sa mère chez le médecin de garde à Vielle-Saint-Girons.
Intrigué par son état, le praticien a préconisé un départ rapide aux urgences lorsque la mère de Joëlle lui a décrit en fin d'après-midi l'apparition de petites taches à l'intérieur des coudes. « La détection n'allait pas de soi », soulignait hier le directeur du cabinet du préfet des Landes, Philippe Nucho. « Cela ressemblait à une grippe, n'était ce petit point à l'angle du coude. Il faut saluer la remarquable réactivité des médecins. »
Dès 21 h 30, vendredi, Philippe Nucho et la directrice départementale de la Ddass, Colette Perrin, alertaient les médias pour contacter la centaine de participants au réveillon de L'Oyat et les inciter à consulter un médecin pour être traités par antibiotique. Dans le même temps, le frère aîné de Joëlle envoyait sur la page Facebook de la discothèque le message d'alerte. C'est ainsi que Cédric et Marie-Laure Abadie, les patrons de L'Oyat, ont croisé la voiture des gendarmes venant les prévenir, alors qu'ils étaient déjà en route pour l'hôpital de Dax.
C'est aussi par ce biais que le maire de Saint-Julien-en-Born a appris la nouvelle, avant d'être en contact samedi avec la préfecture et la Ddass. « On ne peut que se féliciter du fait que les nouveaux outils de communication aient aussi bien participé à l'opération, commentait hier Philippe Nucho. Mais Facebook ne concerne qu'un cercle d'amis, et notre dispositif traditionnel garde tout son sens pour prévenir les autres personnes. »
Campagne éclair
Le maire de Castets, Jean-Pierre Béguery, a ainsi été informé du cas de méningite dans sa commune par la radio, samedi matin, avant d'appeler la préfecture pour connaître la procédure à suivre.
Une campagne d'information éclair qui, au final, a bien fonctionné puisque l'hôpital de Dax et les pharmacies de garde du secteur ont reçu hier très peu de visites, alors que samedi une centaine de personnes s'étaient fait connaître auprès du centre hospitalier ou des médecins libéraux pour recevoir la rifampicine à prendre pendant 48 heures, molécule qui doit tuer la bactérie qui a infecté Joëlle.
«C'est critique. Cela s'est dégradé la nuit dernière et les poumons sont touchés. Ils lui ont donné un autre médicament mais qui ne fait pas effet. On attend et on espère. » Hier soir, la mère de Joëlle redoutait les coups de téléphone et la mauvaise nouvelle qu'ils pourraient apporter. Depuis vendredi soir, sa fille de 17 ans et demi est hospitalisée dans le service de réanimation de l'hôpital de Dax. Elle souffre d'une méningite, ou plus précisément d'une infection à méningocoques de type B dite « purpura fulminans », forme la plus virulente de ce genre d'infection causé par un germe présent dans la gorge et le nez (lire « Sud Ouest Dimanche »).
Détection rapide
Domiciliée à Castets, l'adolescente a ressenti les premiers symptômes dans la nuit du 31 décembre, vers 4 heures du matin, alors qu'elle réveillonnait dans le bar-discothèque L'Oyat à Contis, station balnéaire de Saint-Julien-en-Born. Elle a passé le reste de la nuit chez l'amie qui l'hébergeait dans la commune, avant d'être emmenée par sa mère chez le médecin de garde à Vielle-Saint-Girons.
Intrigué par son état, le praticien a préconisé un départ rapide aux urgences lorsque la mère de Joëlle lui a décrit en fin d'après-midi l'apparition de petites taches à l'intérieur des coudes. « La détection n'allait pas de soi », soulignait hier le directeur du cabinet du préfet des Landes, Philippe Nucho. « Cela ressemblait à une grippe, n'était ce petit point à l'angle du coude. Il faut saluer la remarquable réactivité des médecins. »
Dès 21 h 30, vendredi, Philippe Nucho et la directrice départementale de la Ddass, Colette Perrin, alertaient les médias pour contacter la centaine de participants au réveillon de L'Oyat et les inciter à consulter un médecin pour être traités par antibiotique. Dans le même temps, le frère aîné de Joëlle envoyait sur la page Facebook de la discothèque le message d'alerte. C'est ainsi que Cédric et Marie-Laure Abadie, les patrons de L'Oyat, ont croisé la voiture des gendarmes venant les prévenir, alors qu'ils étaient déjà en route pour l'hôpital de Dax.
C'est aussi par ce biais que le maire de Saint-Julien-en-Born a appris la nouvelle, avant d'être en contact samedi avec la préfecture et la Ddass. « On ne peut que se féliciter du fait que les nouveaux outils de communication aient aussi bien participé à l'opération, commentait hier Philippe Nucho. Mais Facebook ne concerne qu'un cercle d'amis, et notre dispositif traditionnel garde tout son sens pour prévenir les autres personnes. »
Campagne éclair
Le maire de Castets, Jean-Pierre Béguery, a ainsi été informé du cas de méningite dans sa commune par la radio, samedi matin, avant d'appeler la préfecture pour connaître la procédure à suivre.
Une campagne d'information éclair qui, au final, a bien fonctionné puisque l'hôpital de Dax et les pharmacies de garde du secteur ont reçu hier très peu de visites, alors que samedi une centaine de personnes s'étaient fait connaître auprès du centre hospitalier ou des médecins libéraux pour recevoir la rifampicine à prendre pendant 48 heures, molécule qui doit tuer la bactérie qui a infecté Joëlle.
Auteur : emma saint-genez
Le Sud Ouest
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