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Surdité de l'enfant : dépister plus tôt

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Surdité de l'enfant : dépister plus tôt Empty Surdité de l'enfant : dépister plus tôt

Message par Admin Mar 9 Mar - 1:42

Selon la Haute Autorité de santé, les parents devraient être mieux informés sur les différentes modalités de prise en charge.

Une prise en charge précoce de la surdité des enfants, avant l'âge d'un an. Et une information complète de leurs parents, afin qu'ils puissent choisir en toute connaissance de cause entre les différentes approches pour l'apprentissage d'une langue. Telles sont les principales recommandations rendues publiques mercredi par la Haute autorité de santé (HAS), sur l'épineuse question du suivi des jeunes sourds (entre 0 et 6 ans) et de l'accompagnement de leurs familles. Relativement rares, les surdités congénitales touchent 1,1 pour 1 000 nouveau-nés. En y ajoutant les déficits auditifs qui se développent dans les deux premières années de vie, il y aurait environ 2 000 enfants sourds par année d'âge en France. Dans 90 % des cas, leurs deux parents sont entendants.

Pour l'heure, la prise en charge de ces bambins, parfois lourdement handicapés, est loin d'être optimale. Elle semble en tout cas assez hétérogène, et parfois opaque. D'abord, le diagnostic reste souvent tardif. «On découvre encore trop de surdités profondes vers 2 ans et demi, 3 ans», déplore ainsi le Pr René Dauman, ORL au CHU de Bordeaux et président du groupe de travail de la HAS. Ces délais s'expliquent selon lui par la complexité du diagnostic, et un dépistage néonatal très aléatoire en fonction des régions et des maternités. En pratique, moins de 50 % des nouveau-nés y auraient accès. Une mission sur le dépistage précoce de la surdité vient d'ailleurs d'être confiée à trois députés par Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

Outre le sujet du dépistage, le débat est vif concernant le mode de communication à développer chez ces enfants, oral et/ou visuo-gestuel. «La langue des signes a été réintroduite dans l'enseignement par une loi de 1991 après 100 ans d'interdiction », rappelle Joëlle André-Vert, chef de projet HAS. Pour les partisans de cette approche, le signage constitue la première langue, le français écrit la deuxième. L'autre approche, dite audiophonatoire, a pour principe essentiel de stimuler la fonction auditive, et ainsi permettre à l'enfant sourd de développer une langue parlée. Selon les cas, il s'agit d'aides auditives ou d'implants cochléaires, associés à une rééducation orthophonique. Cette stratégie peut se combiner à l'apprentissage de la langue des signes.

L'une de ces deux approches est-elle supérieure à l'autre ? Constitué de professionnels sourds et entendants et de représentants des enfants sourds, le groupe de travail de la HAS a visiblement eu du mal à adopter une position commune. «En l'état actuel des connaissances et en l'absence de consensus entre les acteurs, il n'est pas possible, pour les enfants ayant un seuil auditif supérieur à 70 dB, de recommander un type de programme plutôt qu'un autre», conclut finalement la HAS, qui précise que l'objectif est avant tout «de favoriser le développement du langage de l'enfant sourd au sein de sa famille, quelles que soient la ou les langues utilisées». D'où le principe d'informer les parents sur toutes les options possibles. Qu'il s'agisse de langage parlé ou des signes, ils doivent savoir que le niveau obtenu dépend de la langue utilisée au domicile, du seuil auditif, et de la présence ou non d'autres troubles. En tout état de cause, la prise en charge gagne à être précoce, avant l'âge d'un an. Si l'approche audiophonatoire est choisie, les prothèses devraient être posées dans les trois mois suivant le diagnostic, estime la HAS.

Une éducation auditive et un suivi orthophonique sont nécessaires plusieurs fois par semaine, précisent les experts. Ils indiquent aussi que la stimulation auditive permet d'autant plus d'atteindre un bon niveau de langue qu'elle est initiée avant les deux ans de l'enfant. Parallèlement, la HAS préconise un suivi des jeunes sourds tous les six mois jusqu'à trois ans, puis tous les ans. Une évaluation régulière qui semble évidente, mais qui serait loin d'être systématique aujourd'hui.

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