CORRECTION: CONCOURS IFSI BOURGOGNE 2013 JE VEUX MANGER SAIN ET BON
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CORRECTION: CONCOURS IFSI BOURGOGNE 2013 JE VEUX MANGER SAIN ET BON
CORRECTION: CONCOURS IFSI BOURGOGNE 2013 JE VEUX MANGER SAIN ET BON
Le lien du sujet: SUJET 2013 JE VEUX MANGER SAIN ET BON
Question 1
Notre texte est un article intitulé « Je veux manger sain et bon », écrit par Patrice Moyon et paru dans le journal Ouest-France le 2 décembre 2010.
Le texte part d’un constat : 10 % de la population française est atteinte d’obésité, et plus de 20 millions de personnes sont en surpoids.
En conséquence, certaines mesures ont été décidées, notamment grâce au plan national « nutrition santé ».
D’une part, il a fallu travailler sur les habitudes alimentaires. L’Ouest, par exemple, met en place un certain nombre d’actions dans ce but, et l’expérience prouve que même des programmes simples peuvent être efficaces.
D’autre part, on s’est intéressé aux aliments eux-mêmes. D’abord, l’alimentation des animaux a été transformée, afin qu’ils fournissent une viande plus riche en bons acides gras, ou ne soient pas systématiquement traités aux antibiotiques de façon préventive. Ensuite, on s’est penché sur le mode de culture des fruits et des légumes, constatant que l’agriculture intensive et hors-saison empêchait la récolte de produits savoureux et suffisamment riches en vitamines.
Question 2
Le problème posé par ce texte est de savoir comment manger sain et bon. Une partie importante de la population est en surpoids. Comment endiguer ce phénomène ? Certes, il faut changer nos habitudes alimentaires. Mais on s’aperçoit que parfois, nos aliments ne sont pas sains avant même d’arriver dans nos assiettes. C’est alors l’agriculture et l’élevage intensifs, qui ne respectent pas la nature, qui sont responsables de ce fléau. Mais un autre problème se pose alors : pour faire du profit, l’agriculteur est obligé de sacrifier la qualité à la quantité.
Si l’agriculteur choisit de privilégier une culture saine, « il faut en permanence faire des compromis : des fruits plus sucrés et riches en vitamine C s’obtiennent au prix d’un rendement inférieur. » Les fruits sont de meilleure qualité quand ils sont cultivés en saison et naturellement, c’est-à-dire sans ajout de pesticides ou d’engrais, à l’air libre et non dans les serres, en pleine terre et non dans de l’eau quand ce n’est pas leur milieu originel. Cependant, ce type de culture est beaucoup moins rentable pour l’agriculteur. En effet, la maturation des fruits et légumes est plus longue si on n’utilise pas d’engrais. De plus, les cultures sont complètement dépendantes des conditions météorologiques, qui ne sont pas toujours bonnes et qui alors entraînent des pertes importantes. Par ailleurs, les cultures sans pesticides sont soumises aux parasites. Il faut encore respecter des périodes de jachère pour que la terre ne s’épuise pas. Autrement dit, cela coûte très cher à l’agriculteur de cultiver des fruits et légumes sains, et il se heurte à la concurrence des autres modes de culture.
Question 3
Ce texte évoque une dérive des pratiques alimentaires, et dénonce dans un premier temps « repas déstructurés, avalés sur le pouce, ou vautré sur le canapé »… ces pratiques donnent lieu à une augmentation sensible du nombre de personnes en surpoids en France. Elles sont dues à un ensemble de facteurs. D’une part, le temps accordé aux repas et à la cuisine a diminué, notamment parce que dans de nombreux foyers, chacun a un travail à plein temps qui ne lui laisse pas le temps de cuisiner. D’autre part, l’industrie agroalimentaire propose un grand nombre de plats tout préparés qui répondent à notre envie de dépenser moins d’énergie dans la préparation des repas. Mais ces plats sont souvent trop gras, trop sucrés et trop salés, ce qui provoque des addictions. Ensuite, les conditions mêmes des repas ont changé : ils se prennent souvent devant la télévision et on mange alors plus rapidement, sans prendre garde à la quantité ni à la qualité des aliments ingérés. Les étudiants et les familles monoparentales prennent peut-être moins souvent le temps de faire une cuisine saine et équilibrée.
Mais il y a d’autres types de dérives alimentaires. Le texte montre ainsi que les consommateurs ne savent pas toujours ce qu’il y a dans leurs assiettes et que, pour faire du profit, les agriculteurs ont parfois sacrifié, eux aussi, la qualité. En témoignent une succession de crises dans l’industrie agro-alimentaire ces dernières années. La crise de la vache folle de 1985 à 2004 est due à une alimentation contre-nature des vaches. Une autre crise, concernant le poulet, a commencé en 2004 : celle dite de la « grippe aviaire », ou du virus H1N1. De même, le scandale des lasagnes prétendument au bœuf alors qu’il s’agissait de viande de cheval a contribué à montrer au grand public que les pratiques des industriels étaient parfois douteuses.
Mais les dérives des pratiques alimentaires sont encore plus complexes que cela. On peut citer par exemple l’anorexie, qui consiste à se priver excessivement de nourriture, sous prétexte qu’on se trouve trop gros. Cette dérive est due aux critères aberrants de beauté véhiculés par la société occidentale, qui prône une extrême maigreur. La boulimie, elle, consiste à manger de façon compulsive en trop grande quantité. Ces maladies sont plus d’origine sociale qu’agro-alimentaire.
Le lien du sujet: SUJET 2013 JE VEUX MANGER SAIN ET BON
Question 1
Notre texte est un article intitulé « Je veux manger sain et bon », écrit par Patrice Moyon et paru dans le journal Ouest-France le 2 décembre 2010.
Le texte part d’un constat : 10 % de la population française est atteinte d’obésité, et plus de 20 millions de personnes sont en surpoids.
En conséquence, certaines mesures ont été décidées, notamment grâce au plan national « nutrition santé ».
D’une part, il a fallu travailler sur les habitudes alimentaires. L’Ouest, par exemple, met en place un certain nombre d’actions dans ce but, et l’expérience prouve que même des programmes simples peuvent être efficaces.
D’autre part, on s’est intéressé aux aliments eux-mêmes. D’abord, l’alimentation des animaux a été transformée, afin qu’ils fournissent une viande plus riche en bons acides gras, ou ne soient pas systématiquement traités aux antibiotiques de façon préventive. Ensuite, on s’est penché sur le mode de culture des fruits et des légumes, constatant que l’agriculture intensive et hors-saison empêchait la récolte de produits savoureux et suffisamment riches en vitamines.
Question 2
Le problème posé par ce texte est de savoir comment manger sain et bon. Une partie importante de la population est en surpoids. Comment endiguer ce phénomène ? Certes, il faut changer nos habitudes alimentaires. Mais on s’aperçoit que parfois, nos aliments ne sont pas sains avant même d’arriver dans nos assiettes. C’est alors l’agriculture et l’élevage intensifs, qui ne respectent pas la nature, qui sont responsables de ce fléau. Mais un autre problème se pose alors : pour faire du profit, l’agriculteur est obligé de sacrifier la qualité à la quantité.
Si l’agriculteur choisit de privilégier une culture saine, « il faut en permanence faire des compromis : des fruits plus sucrés et riches en vitamine C s’obtiennent au prix d’un rendement inférieur. » Les fruits sont de meilleure qualité quand ils sont cultivés en saison et naturellement, c’est-à-dire sans ajout de pesticides ou d’engrais, à l’air libre et non dans les serres, en pleine terre et non dans de l’eau quand ce n’est pas leur milieu originel. Cependant, ce type de culture est beaucoup moins rentable pour l’agriculteur. En effet, la maturation des fruits et légumes est plus longue si on n’utilise pas d’engrais. De plus, les cultures sont complètement dépendantes des conditions météorologiques, qui ne sont pas toujours bonnes et qui alors entraînent des pertes importantes. Par ailleurs, les cultures sans pesticides sont soumises aux parasites. Il faut encore respecter des périodes de jachère pour que la terre ne s’épuise pas. Autrement dit, cela coûte très cher à l’agriculteur de cultiver des fruits et légumes sains, et il se heurte à la concurrence des autres modes de culture.
Question 3
Ce texte évoque une dérive des pratiques alimentaires, et dénonce dans un premier temps « repas déstructurés, avalés sur le pouce, ou vautré sur le canapé »… ces pratiques donnent lieu à une augmentation sensible du nombre de personnes en surpoids en France. Elles sont dues à un ensemble de facteurs. D’une part, le temps accordé aux repas et à la cuisine a diminué, notamment parce que dans de nombreux foyers, chacun a un travail à plein temps qui ne lui laisse pas le temps de cuisiner. D’autre part, l’industrie agroalimentaire propose un grand nombre de plats tout préparés qui répondent à notre envie de dépenser moins d’énergie dans la préparation des repas. Mais ces plats sont souvent trop gras, trop sucrés et trop salés, ce qui provoque des addictions. Ensuite, les conditions mêmes des repas ont changé : ils se prennent souvent devant la télévision et on mange alors plus rapidement, sans prendre garde à la quantité ni à la qualité des aliments ingérés. Les étudiants et les familles monoparentales prennent peut-être moins souvent le temps de faire une cuisine saine et équilibrée.
Mais il y a d’autres types de dérives alimentaires. Le texte montre ainsi que les consommateurs ne savent pas toujours ce qu’il y a dans leurs assiettes et que, pour faire du profit, les agriculteurs ont parfois sacrifié, eux aussi, la qualité. En témoignent une succession de crises dans l’industrie agro-alimentaire ces dernières années. La crise de la vache folle de 1985 à 2004 est due à une alimentation contre-nature des vaches. Une autre crise, concernant le poulet, a commencé en 2004 : celle dite de la « grippe aviaire », ou du virus H1N1. De même, le scandale des lasagnes prétendument au bœuf alors qu’il s’agissait de viande de cheval a contribué à montrer au grand public que les pratiques des industriels étaient parfois douteuses.
Mais les dérives des pratiques alimentaires sont encore plus complexes que cela. On peut citer par exemple l’anorexie, qui consiste à se priver excessivement de nourriture, sous prétexte qu’on se trouve trop gros. Cette dérive est due aux critères aberrants de beauté véhiculés par la société occidentale, qui prône une extrême maigreur. La boulimie, elle, consiste à manger de façon compulsive en trop grande quantité. Ces maladies sont plus d’origine sociale qu’agro-alimentaire.
falling-star68- Skwatteur en chef
- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Age : 31
Localisation : Alsace
Re: CORRECTION: CONCOURS IFSI BOURGOGNE 2013 JE VEUX MANGER SAIN ET BON
cool !!! merci pour la correction !
JLR- Admin
- Messages : 828
Date d'inscription : 25/07/2012
elisabhty- Visiteur
- Messages : 10
Date d'inscription : 20/01/2015
fafa93- Visiteur
- Messages : 15
Date d'inscription : 11/02/2015
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