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Message par JLR Ven 18 Jan - 21:40

Lisez le texte suivant et répondez aux questions proposées :

Le nouvel Etat-providence : La pérennité par l’équité

La protection sociale est au coeur de notre cohésion sociale. Bien que né à l’origine dans une optique d’assurance, l’Etat-providence a toute de suite incorporé un fort contenu de solidarité : ainsi les cotisations en matière de santé sont proportionnelles au revenu et non au risque, à la différence d’une assurance, pourtant obligatoire, telle que l‘assurance automobile. Organisé au départ sur une base professionnelle, tant pour le financement, assis sur les revenus professionnels, que pour l’attribution des droits (liés à des critères d’activité), le système de protection sociale s’est ouvert à l’ensemble de la population. Au fur et à mesure de l’extension des groupes couverts et de l’amélioration des droits, les Français ont bénéficié d’un excellent système.

Dès la crise de 1974-1975, une première rupture est intervenue : le ralentissement de la croissance puis de la masse salariale, a largement pesé sur l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale. Certes, jusqu’au début des années quatre-vingt, la place croissante faite aux salariés dans le partage de la valeur ajoutée a permis de retarder artificiellement l’ajustement des prestations. Mais depuis, le phénomène s’est inversé, avec une masse salariale en moindre progression par rapport au PIB, ce qui pèse sur l’équilibre financier des comptes sociaux. De plans d’ajustement en mesures de 4 redressement, la Sécurité sociale n’est pas sortie de la crise. Surtout depuis la récession de 1992 et 1993, celle-ci a changé de nature.

Pour la première fois, des dépenses de transfert sont massivement financées par des emprunts à moyen terme, dont le remboursement et la charge sont reportés sur la génération suivante. Sans doute n’était-il pas possible de faire autrement, tant l‘effondrement des recettes à partir de l’été 1992 fut brutal. Le bilan de ce cyclone financier peut-être aujourd’hui établi. Il représente du 1er janvier 1993 au 1er janvier 1995, et pour le seul régime général de la Sécurité sociale, un déficit cumulé de 140 milliards de francs, supérieur au dixième des dépenses. Au-delà d’un déséquilibre conjoncturel évident, cet écart traduit la complète inadéquation voire l’absence de mécanisme de régulation d’un système dont les dépenses augmentent plus vite que les recettes. En partie liée à un manque d’efficacité, notamment dans le domaine de la santé, la forte croissance des prélèvements sociaux pèse naturellement sur la compétitivité des entreprises et sur l’équilibre du marché du travail, c’est à dire du chômage. En toile de fond enfin, s’ajoute l’incapacité de notre Etat-providence à répondre efficacement aux problèmes liés au chômage, à l’exclusion et à la dépendance. Ainsi au regard des différents critères, financier, économique et social, le système s’est complexifié au détriment de sa lisibilité.

Aujourd’hui, le diagnostic est clair : la pérennité du système risque d’être menacée à moyen terme si aucune réforme de structure n’est engagée. De premières décisions ont été prises récemment pour le système de retraite ; d’autres seront nécessaires.
Plus généralement, un lien étroit doit désormais unir pérennité, équité, et efficacité dans la recherche d’un nouveau compromis sur la protection sociale…

Trêve d’illusion : il n’existe aucune assiette financière miracle. Les différents systèmes possibles (prélèvements sur la masse salariale, TVA, CSG) évoluent à long terme, comme le Produit Intérieur Brut… La maîtrise de la dépense globale passe par une meilleur régulation de l’offre ; la maîtrise de la dépense remboursée peut faire appel à des instruments permettant de moduler la participation des ménages de manière, dans le respect de l’équité, à mieux les responsabiliser. Car c’est une évidence : celui qui consomme n’est pas celui qui finance ; contrairement à ce qui se produit pour la consommation courante, l’opération de prélèvement et de transfert opère une réallocation de ressources…
Cela posé, deux thèses peuvent être défendues. Selon la première, minimale, l’ensemble des dépenses de Sécurité sociale ne doit pas augmenter, en volume, plus vite que la croissance du Produit Intérieur Brut en moyenne période. Si cette condition n’est pas remplie, toute opération de substitution d’assiette en faveur de l’emploi est vaine, car elle n’est pas compatible avec des hausses périodiques de cotisation qui enlèvent toute marge de manoeuvre. Selon la seconde cet objectif est insuffisant : l’évolution des dépenses de la Sécurité sociale devrait être inférieure à celle du PIB. Pour trois raisons : constituer des réserves financières pour faire face, suffisamment longtemps à l’avance, au déséquilibre des régimes de retraites qu’entraîner après 2005, l’évolution démographique ; donner les moyens à l’Etat de mieux prendre en charge l’ensemble des questions liées à l’exclusion, en développant 5 des mesures de « discrimination positive », inévitablement coûteuses, ou permettre une action forte en faveur de l’emploi.

Dans l’une et l’autre thèses, les dépenses de la Sécurité sociale continuent de croître. Il n’y a donc pas de remise en cause des acquis. Il ne s’agit pas de mettre la Sécurité sociale à la diète, mais de mettre fin à une situation anormale de dérive de l’évolution des dépenses par rapport au PIB. La marge de progression dégagée par une meilleur maîtrise pourrait être utilisée en partie pour couvrir des risques mal pris en charge actuellement ou pour améliorer la couverture santé de certains risques. On peut considérer qu’il existe des marges de jeu importantes à condition de rationaliser enfin les dépenses. Rationaliser et non rationner.

***
QUESTION 1
Selon l’auteur, quel est l’effet sur l’emploi des déficits des caisses de Sécurité sociale ?
A) aucun effet
B) une augmentation du chômage
C) une diminution du chômage
D) un effet positif sur l’embauche dans les secteurs médicaux et paramédicaux

QUESTION 2
Comment l’auteur qualifie t-il l’évolution du système de santé français ?
A) il s’est complexifié au détriment de sa lisibilité
B) il s’est simplifié au détriment de son efficacité
C) il s’est bureaucratisé au détriment de sa proximité des utilisateurs
D) il s’est privatisé au détriment de son équité

QUESTION 3
Quel phénomène brutal provoqua à partir de l’été 92 un « cyclone financier » ?
A) la dérive des dépenses hospitalières
B) l’afflux massif de gens accédant à la retraite
C) l’effondrement des recettes
D) l’aide humanitaire

QUESTION 4
Quelle est la différence fondamentales entre les deux thèses présentées dans le texte pour traiter le déficit chronique de la Sécurité sociale ?
A) la vitesse de croissance que doivent avoir les dépenses de la Sécurité sociale par rapport au PIB est différente dans les deux thèses
B) le type d’impôts nouveaux qu’il faut créer est différent dans les deux thèses
C) le type de remboursements qu’il faut supprimer est différent dans les deux thèses
D) les catégories professionnelles qui ne doivent plus bénéficier de la couverture de la Sécurité sociale sont différentes dans les deux thèses

QUESTION 5
Pourquoi le système ne responsabilise t-il pas les utilisateurs selon l’auteur ?
A) les médecins ne sont pas des fonctionnaires
B) les caisses d’assurance maladie ne sont pas privées
C) celui qui consomme n’est pas celui finance
D) le patient a le libre choix de son médecin

Bonne chance à tous (et bonne lecture) Very Happy
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Message par maryline46 Mer 20 Fév - 11:07

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Message par delphineblanc Ven 22 Fév - 1:08

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