exemple de sujet : Angioplastie : moins de complications en vue avec les stents biodégradables
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exemple de sujet : Angioplastie : moins de complications en vue avec les stents biodégradables
Angioplastie : moins de complications en vue avec les stents biodégradables
C'est un espoir pour les patients souffrant de maladies cardiovasculaires. Un nouveau stent entièrement biodégradable a été développé par ART (Arterial Remodeling Technologies), société cofondée en 2002 par le Pr Antoine Lafont, cardiologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou (université Paris Descartes et Inserm), et le Pr Michel Vert, chimiste au CNRS et spécialiste des polymères biodégradables. Ce stent a été implanté il y a deux semaines à Toulouse et il y a cinq jours à Paris sur deux patients souffrant d'un rétrécissement d'une artère coronaire.
DÉBUT DE L'ÉVALUATION CLINIQUE
Ces stents biodégradables, dont l'évaluation clinique débute, ont le même fonctionnement que leurs prédécesseurs en métal découverts il y a plus de trente ans : un petit ressort est introduit dans une artère bouchée lors d'une intervention chirurgicale, l'angioplastie. Le but : élargir l'artère coronaire pour permettre le passage du sang vers le cœur. Depuis les années 1990, c'est une intervention devenue courante, pratiquée chaque année sur 100 000 personnes en France, en cas d'infarctus et de sténoses coronaires.
Cette nouvelle génération de stents est fabriquée à partir d'un matériau biodégradable et biocompatible, un polymère de l'acide lactique, se dégradant en eau et dioxyde de carbone. Elle bouleverse les techniques actuelles. "Ce stent commence à se dégrader au bout de trois mois, permettant à l'artère de recouvrer progressivement sa liberté de mouvement, et il disparaît complètement au bout de dix-huit mois environ, ne laissant aucune trace dans l'organisme", explique le professeur Antoine Lafont. Les modèles actuels ne parviennent au stade de la dégradation qu'au bout de deux ans.
PAS D'ACCESSOIRES MÉTALLIQUES
Avec cette matière, la présence permanente d'accessoires métalliques dans les vaisseaux est par ailleurs écartée. "On sait qu'au bout de trois mois, le support mécanique du stent n'est plus nécessaire, indique Antoine Lafont. Le garder peut même devenir délétère et générer des complications, le métal entraînant une réaction de corps étranger qui va créer une inflammation, à l'origine d'un risque accru de thrombose, une formation d'un caillot de sang."
Autre avantage de ce nouveau dispositif : éviter une resténose des artères, c'est-à-dire leur rétrécissement, une des complications les plus redoutées par les chirurgiens. "Ce nouveau stent se fragmente et ses fragments vont continuer à jouer un rôle mécanique en maintenant l'artère ouverte, dit Antoine Lafont. Ce ne sont plus seulement des cylindres qui enferment la paroi de l'artère et l'empêchent de s'élargir pendant la cicatrisation. Le stent permet à l'artère, pendant la cicatrisation, de se remodeler autour de lui."
Ce stent est aujourd'hui disponible en une seule taille, 11,5 mm de longueur sur 3 mm de diamètre et est pour l'instant implanté sur des lésions simples. Une trentaine de patients au total devraient le recevoir au cours des trois prochains mois. Les premières évaluations sont attendues six mois après pour les complications, et un an après pour l'évolution de l'artère.
Anna Benjamin
***
Un projet analogue du groupe pharmaceutique américain Abbott
Un stent biorésorbable en polymère est aussi développé par le groupe pharmaceutique américain Abbott. Il fait l'objet d'un essai clinique depuis 2009, avec des résultats attendus en 2013. Ce stent "actif" est toutefois imprégné d'un médicament, contrairement à celui développé par l'équipe française. Après une angioplastie, cette imprégnation nécessite la prise de médicaments antiplaquettaires, comme le clopidogrel et l'aspirine. Ces médicaments préviennent de nouveaux accidents cardiovasculaires, mais augmentent dans le même temps le risque de saignement, imposant une surveillance accrue et régulière des patients.
***
Questions :
1) Résumez l'article en 20 lignes
2) Quelles difficultés et enjeux, en plus de ceux citées par l'article, verriez-vous à l'implémentation de ce nouveau type de stents ?
3) L'homme et la science : à l'heure où l'homme survit grâce aux composants de la médecine (stents, pacemaker), l'homme cherche également à améliorer, voire à informatiser son corps. Donnez des exemples de ce genre de cas, et décrivez les risques posés par ces 'améliorations'.
C'est un espoir pour les patients souffrant de maladies cardiovasculaires. Un nouveau stent entièrement biodégradable a été développé par ART (Arterial Remodeling Technologies), société cofondée en 2002 par le Pr Antoine Lafont, cardiologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou (université Paris Descartes et Inserm), et le Pr Michel Vert, chimiste au CNRS et spécialiste des polymères biodégradables. Ce stent a été implanté il y a deux semaines à Toulouse et il y a cinq jours à Paris sur deux patients souffrant d'un rétrécissement d'une artère coronaire.
DÉBUT DE L'ÉVALUATION CLINIQUE
Ces stents biodégradables, dont l'évaluation clinique débute, ont le même fonctionnement que leurs prédécesseurs en métal découverts il y a plus de trente ans : un petit ressort est introduit dans une artère bouchée lors d'une intervention chirurgicale, l'angioplastie. Le but : élargir l'artère coronaire pour permettre le passage du sang vers le cœur. Depuis les années 1990, c'est une intervention devenue courante, pratiquée chaque année sur 100 000 personnes en France, en cas d'infarctus et de sténoses coronaires.
Cette nouvelle génération de stents est fabriquée à partir d'un matériau biodégradable et biocompatible, un polymère de l'acide lactique, se dégradant en eau et dioxyde de carbone. Elle bouleverse les techniques actuelles. "Ce stent commence à se dégrader au bout de trois mois, permettant à l'artère de recouvrer progressivement sa liberté de mouvement, et il disparaît complètement au bout de dix-huit mois environ, ne laissant aucune trace dans l'organisme", explique le professeur Antoine Lafont. Les modèles actuels ne parviennent au stade de la dégradation qu'au bout de deux ans.
PAS D'ACCESSOIRES MÉTALLIQUES
Avec cette matière, la présence permanente d'accessoires métalliques dans les vaisseaux est par ailleurs écartée. "On sait qu'au bout de trois mois, le support mécanique du stent n'est plus nécessaire, indique Antoine Lafont. Le garder peut même devenir délétère et générer des complications, le métal entraînant une réaction de corps étranger qui va créer une inflammation, à l'origine d'un risque accru de thrombose, une formation d'un caillot de sang."
Autre avantage de ce nouveau dispositif : éviter une resténose des artères, c'est-à-dire leur rétrécissement, une des complications les plus redoutées par les chirurgiens. "Ce nouveau stent se fragmente et ses fragments vont continuer à jouer un rôle mécanique en maintenant l'artère ouverte, dit Antoine Lafont. Ce ne sont plus seulement des cylindres qui enferment la paroi de l'artère et l'empêchent de s'élargir pendant la cicatrisation. Le stent permet à l'artère, pendant la cicatrisation, de se remodeler autour de lui."
Ce stent est aujourd'hui disponible en une seule taille, 11,5 mm de longueur sur 3 mm de diamètre et est pour l'instant implanté sur des lésions simples. Une trentaine de patients au total devraient le recevoir au cours des trois prochains mois. Les premières évaluations sont attendues six mois après pour les complications, et un an après pour l'évolution de l'artère.
Anna Benjamin
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Un projet analogue du groupe pharmaceutique américain Abbott
Un stent biorésorbable en polymère est aussi développé par le groupe pharmaceutique américain Abbott. Il fait l'objet d'un essai clinique depuis 2009, avec des résultats attendus en 2013. Ce stent "actif" est toutefois imprégné d'un médicament, contrairement à celui développé par l'équipe française. Après une angioplastie, cette imprégnation nécessite la prise de médicaments antiplaquettaires, comme le clopidogrel et l'aspirine. Ces médicaments préviennent de nouveaux accidents cardiovasculaires, mais augmentent dans le même temps le risque de saignement, imposant une surveillance accrue et régulière des patients.
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JLR- Admin
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Date d'inscription : 25/07/2012
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