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Comment c'est passé mon concours à Saint-Quentin 2012

2 participants

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Comment c'est passé mon concours à Saint-Quentin 2012 Empty Comment c'est passé mon concours à Saint-Quentin 2012

Message par sixela95 Jeu 12 Avr - 4:20

Je sort aussi de St quentin!!
Les tests spy ce matin impec, j'ais réussi à tous répondre, à part qu'au début j'ais commencé par l'épreuve n°2, heureusement que je m'en suis rendu compte rapidement j'ais pu rattrapé et corrigé mes réponses. Une grosse partie de calcul de convcersions et un test à la fin d'une quarantaine de questions, on avait un codage de symbole qui correspondait à des lettres et il fallait dire si telles lettres étaient à droite , à gauche, en dessous ou au dessus, assez long mais très faisable. Je suis assez contente là dessus!!! Par contre on avait une mauvaise réponse = point en moins

POur la culture G s'était plus compliqué, on est tombé sur un texte parlant de l'annonce d'une maladie, j'avais déjà travaillé ce texte dans un annale de lamarre sujet de 2012 tombé à l'ifsi de vichy. Sauf que là les questions étaient complètement différentes.
1/ dire comment réagissent les gens face à l'annonce de la maladie:
assez simple il suffisait de reformuler ce qu'il y avait dans le texte, mais 5 ligne c'est court.
2/ il fallait argumenter un passage
3/ argumenter le regard envers les malades aurefois et aujourd'hui:
Pas évident, pas beaucoup d'idées, mais quand j'ais commencé à écrire les idées sont venues, ùmais pas eu le temps de tout écrire, donc j'en ais supprimé, dommage il m'aurait fallu un petit quart d'heure en plus
En gros,j'ais fait une définition du regard (5 eme sens, essentiel, sert à communiqué, à faire et à donner confiance)
Ensuite pour autrefois, j'ais parlé du regard sur la richesse, que les riches étaient soigné et que les pauvres non. Regard de peur sur certaines maladies, comme les lépreux => exclus de la société. Mais aussi de la chasse aux sorcières => femme tué car elles entendaient des voix => problème mentaux => méconnaissance maladie. Regard sur HIV+ => discrimination.
De nos jours: regard sur malgrès connaissance maladie et progrès: HIV+ toujours vu parfois comme péjoratifs => médecins qui refusent de les soigner. Regard de pitié et d'incompréhension envers personne handicapé. Regard de peur envers personnes âgées => peur de vieillir. Actuellemnt il y avait encore un regard sur les richesses=> médecins refusant personne ayant CMU
En conclusion j'ais mis que tous êtres humains à le droit à l'accès au soin. Que le regard envers le malade doit être le plus juste et le plus équitable.



Voilà donc pas très sur de moi, est ce que j'ais fait un hors sujet? on verra bien le 11 mai pour les résultats!!!
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Message par sixela95 Jeu 12 Avr - 4:23

La maladie, un voyage au bout de soi

Héloïse Lhérété


L'annonce d'une maladie grave marque le début d’une odyssée solitaire et radicale, d’où l’on n’est pas certain de revenir. Comment vit-on cette expérience ? Par quelles étapes passe-t-on ? Qu’y découvre-t-on  de soi ?


Toute annonce d’une maladie grave est un coup de poing. Elle brutalise, révulse et sidère. Rien n’y prépare, rien n’en protège. Installés dans le confort de leur existence à durée indéterminée, les malades et leurs proches se voient soudain confrontés à l’impensé : la précarité de la vie. Une jeune femme atteinte d’un cancer évoque ce sentiment par une analogie redoutable : « Mon médecin me dit parfois, et il n’y a pas que lui, que de toute manière je peux me faire renverser par une voiture et mourir demain sur un trottoir. Ce qui est vrai, cela arrive. Le problème quand on a un cancer comme moi, c’est qu’on n’est plus sur le trottoir. Je suis au milieu de la route et je vois la voiture qui va me renverser me foncer dessus. Ça fait tout de même une différence(1). »

De ce point de vue, la maladie mortelle ou chronique apparaît comme une épreuve singulière, radicale et solitaire. Elle n’est pas seulement souffrance physique, fatigue, diminution, mutilation. Elle transforme les rythmes du quotidien, déclenche l’engrenage des protocoles médicaux, oblige à changer ses habitudes, diminue l’activité sociale. Elle est confrontation à soi et aux autres, dans un contexte où plane la menace de la mort : parce qu’une personne malade pense qu’elle risque de mourir, parce que le regard des autres le lui rappelle aussi, elle engage un voyage vers « le côté nocturne de la vie (2) ». Le sociologue Philippe Bataille, qui a réalisé une vaste enquête auprès de malades du cancer, l’écrit sans ambages : « La mort, sa mort, mais surtout la mort laissée à vivre aux autres, reste le problème central du ressenti psychologique et du vécu social de la maladie (3). » Quelle que soit l’issue, qui est heureusement le plus souvent rémission ou guérison, des vérités et des enjeux de vie se révèlent au cours de cette expérience intérieure.



Le choc de l’annonce

Tout adulte qui a été confronté à une maladie grave se souvient d’abord avec précision du contexte dans lequel il a reçu l’annonce du diagnostic. Pour beaucoup, cette annonce résonne comme une catastrophe. Étymologiquement, la catastrophe désigne « ce qui tourne sens dessus dessous ». C’est littéralement le cas. En un instant, l’illusion d’immortalité, sur laquelle tout bien-portant construit sa vie, s’évapore. Le psychologue Gustave-Nicolas Fisher note qu’il existe plusieurs façons d’y réagir : désarroi, colère ou dénégation. « Les premières réactions de révolte, refus ou déni sont autant d’expression symptomatique de non-acceptation, souligne-t-il. (…) En ce sens, la maladie teste d’abord la capacité intérieure à reconnaître la réalité (4). »

À cet égard, la maladie s’apparente à une épreuve de vérité, mais elle peut tourner en même temps à l’entreprise de dissimulation. Lors de son enquête, P. Bataille a constaté que de nombreux malades du cancer cachent leur maladie à leurs proches, quitte à mettre au point des ruses extrêmement sophistiquées. D’autres personnes, à l’inverse, éprouvent le besoin d’annoncer leur maladie au plus grand nombre. « J’ai un cancer du sein », annonce ainsi Cécile à une connaissance croisée dans la rue, comme si elle annonçait une nouvelle idylle amoureuse. La jeune femme, qui vient de recevoir ce diagnostic, semble rayonnante. Elle poursuit : « Avant, je ne me sentais pas bien, mais je ne savais pas pourquoi. Aujourd’hui, j’ai une vraie raison de me battre. Pour cette raison, je me sens plutôt plus heureuse… »

Pour les proches, ces deux types de réaction – dissimulation ou exaltation – restent souvent incompréhensibles. Ils se sentent exclus, à un moment où l’angoisse les fragilise aussi : « Je me suis chargé d’une sorte d’inquiétude existentielle, raconte Bruno, dont l’épouse se remet actuellement d’un cancer du sein. Mais je n’ai jamais parlé de ce que je ressentais : dès le départ, je me suis dit qu’il fallait que je remballe mes angoisses (…). Nous avons vécu une période conjugale un peu difficile. Puis j’ai pris conscience que je n’avais pas saisi tout le film. J’ai compris qu’elle s’est autoconcentrée sur elle-même, comme un sportif, presque comme un acteur qui va faire une performance et a besoin de se vider. Cela l’a sauvée ; mais c’est quelque chose qu’elle ne pouvait pas partager (5). »



Se battre, oui mais comment ?

Passé le choc de l’annonce, toute personne atteinte d’une maladie grave se trouve confronté à une nécessité vitale : il faut « se battre ». Le corps médical emploie très régulièrement un lexique guerrier, que le malade ne comprend pas toujours. Comment lutter quand on est épuisé par la maladie, assommé par les traitements, voire mutilé par la chirurgie ? Et contre quoi, contre qui, quand le mal est en soi ? « Sotte question, réplique le philosophe Marc Soriano, auteur d’un beau texte intimiste, Le Testamour, écrit sur son lit d’hôpital : « En fait tout se décide pour nous sans nous en nous dans cette jungle où s’entremêlent nos racines (6). » Fritz Zorn, jeune Suisse atteint d’un cancer et auteur d’un roman sur son expérience intitulé Mars, utilise pour sa part cette expression frappante : « Partout où j’ai mal, c’est là où je suis. »

À ce stade, il est courant qu’un malade tente de devenir expert de sa propre maladie. Il apprend le jargon médical, étudie les statistiques, recueille toutes les informations médicales possibles. Il reprend ainsi le contrôle, passant du statut de « patient » passif à celui de sujet actif. Mais la volonté de savoir se heurte au décalage entre la représentation médicale de la maladie et le vécu du malade. Cette dissonance apparaît invariablement dans les récits de malades : il arrive un moment où ils prennent conscience que la réalité vivante et douloureuse de la maladie déborde de part en part le discours froid et figé de la clinique (7).

La reconquête de soi doit donc passer par autre chose que la stricte anticipation médicale de l’évolution de la pathologie. Elle suppose de consentir à abandonner son corps aux équipes soignantes, le temps du soin. Les philosophes Claire Marin et Jean-Luc Nancy évoquent tous deux une expérience de « dépossession ». Tout se passe comme s’ils s’étaient trouvés expropriés d’eux-mêmes à mesure que leur corps devenait objet d’analyse, d’auscultation, de palpation, d’expérimentation, de normalisation. Le geste médical tend en prime à morceler ce corps, réduisant l’individu à la défaillance de l’un de ses organes. « Comment va cette hanche, ce cœur, ce sein ? », demande le soignant au malade qui aspire, de son côté, à être perçu comme une personne dans sa globalité. « On sort égaré de l’aventure, à la fois aiguisé et épuisé, dénudé et suréquipé, intrus dans le monde aussi bien qu’en soi-même », témoigne J.-L. Nancy, qui raconte dans L’Intrus son expérience d’une greffe du cœur, puis d’un lymphome.

Après la peur et la souffrance physique, vient le temps d’une douleur moins aiguë mais plus profonde qui touche l’individu corps et âme. Certains sociologues, comme David Le Breton, perçoivent dans ce moment « l’ouverture d’un espace sacré », qui force à regarder le monde de façon plus métaphysique. La psychologie de la santé insiste plutôt sur l’émergence de « leviers de survie ». Au pied du mur, il s’agit ni plus ni moins que de trouver des raisons de vivre, d’« apprendre à vouloir vivre (Cool ». Le lien avec ses enfants ou avec un être aimé constitue souvent un puissant ressort. « Je me bats pour mon fils, ma fille », expriment fréquemment les malades du cancer rencontrés par P. Bataille. La colère contre la maladie, qui se répercute parfois sur les proches et les soignants, peut également agir comme une énergie régénératrice.

Quelles que soient les forces rassemblées, elles travaillent à une métamorphose de soi. Dans le creuset de la maladie apparaissent des facettes de soi insoupçonnées. Un malade peut se découvrir extrêmement déterminé, quand bien même il ne se serait jamais perçu comme une personnalité combative. Il peut révéler un humour corrosif, en plein drame de son histoire, quand il aurait toujours passé pour un individu austère.



Guérir de la guérison

Que reste-t-il de cette expérience quand la menace vitale s’éloigne et quand se profile l’horizon d’un « retour à la vie normale » ? La philosophie, depuis Sénèque, insiste sur ce paradoxe : la maladie a pour vertu de réveiller l’existence. Souffrir, c’est ressentir. La vie, qui se déroule comme une évidence quand tout va bien, fait l’objet de questionnements intenses quand le corps se dérobe. La sensibilité explose. Des disputes violentes et des rencontres magnifiques aboutissent à une recomposition du cercle amical. L’état d’esprit à l’égard de l’avenir n’est plus le même : beaucoup d’anciens malades, une fois rétablis, disent vouloir « privilégier l’essentiel », parfois se réaliser dans un tout autre métier, ou vivre dans un tout autre environnement, que ceux d’avant la maladie. Le corps, lui aussi, a changé : les muscles ont fondu ou le corps a gonflé, le visage s’est transformé, un sein ou une prostate ont été sacrifiés sur l’autel de la guérison. L’image de soi s’est brouillée. Pour toutes ces raisons, la guérison biologique ne se résume jamais à un simple retour à la « vie d’avant ». « Guérir n’est pas revenir… », note Georges Canguilhem (9).
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Comment c'est passé mon concours à Saint-Quentin 2012 Empty Re: Comment c'est passé mon concours à Saint-Quentin 2012

Message par sixela95 Ven 11 Mai - 21:12

YES!!!!!! YES!!!!!!!! YES!!!!!!
Trop contente!!! Je suis admissible!!!!!!
Reste plus qu'à passer l'oral!!!!!!!!
Enfin gros soulagement quand même car ça faisait un mois que je me retournais le sujet de culture général dans la tête, trop peur d'avoir fait du hors sujet ,mais non!!! Trop cool!!!!
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Message par nenette02 Ven 11 Mai - 22:46

Contente pour toi !!!!!!!! contente de nous aussii ^^
Je suis contente de voir que tu ai trouvé notre sujet de cuture G j'ai beau chercher partout je ne l'avais pas trouver pour le poster sur le forum...merci
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Message par sixela95 Ven 11 Mai - 22:59

oui on a bien bossé!! mais faut s'y remettre à fond pour avoir le reste!!
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Message par nenette02 Ven 11 Mai - 23:17

oui l'Oral !!! allez on y retourne .....
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